Corrigé Brevet
Sujet brevet corrigé - centres étrangers - Français 2023 - Rédaction

Lien sujet brevet centres étrangers : 2023 - Rédaction

Épreuve de Français – Rédaction (40 points)

bannière rappel

Rappel

Cette dernière partie de l’épreuve de français est notée sur 40 points. Elle permet au correcteur d’évaluer votre capacité à rédiger en utilisant un français correct (structure des phrases, orthographe, conjugaison…). La longueur attendue est parfois précisée par le sujet. Quand ce n’est pas le cas, il est en général souhaité que la rédaction fasse au moins quarante lignes. Aucun élément qui permettrait de vous reconnaître ne doit apparaître : vous ne devez pas signer, dessiner ou écrire votre nom, votre adresse…

Deux sujets vous sont proposés. Ils permettent d’évaluer tous les deux votre maîtrise du français écrit. Ils sont tous les deux en lien avec la première partie de l’épreuve. En effet, vous devrez vous appuyer sur le texte et l’image travaillés en première partie mais aussi sur la dictée. Vous risquez d’être hors-sujet si vous ne suivez pas cette piste.
C’est pour cette raison que l’analyse du texte, en première partie, est très importante. Si vous ne travaillez pas suffisamment l’étude du texte, vous aurez peut-être plus de difficultés à comprendre les deux sujets de rédaction.

Vous ne pouvez pas rédiger les deux sujets, vous devez en choisir un. Ils ont tous les deux pour but d’évaluer votre maîtrise du français écrit mais ils ont également un autre objectif.

Le sujet d’imagination

À votre tour, imaginez comme le poète un moment qui « n’est presque rien » (ligne 9).
Vous raconterez cette rencontre inattendue, cet instant émouvant en insistant sur les éléments descriptifs, ainsi que sur les sensations et sentiments du narrateur dans cette scène.

Analysons d’abord le sujet. L’objectif premier de cette consigne est d’imaginer un moment qui n’est presque rien.

Si nous poursuivons la lecture du sujet, nous trouvons plusieurs mots importants.

Vous raconterez cette rencontre inattendue, cet instant émouvant en insistant sur les éléments descriptifs, ainsi que sur les sensations et sentiments du narrateur dans cette scène.

Pour nous aider à comprendre, faisons directement le lien avec le texte que nous venons d’étudier. Dans le texte, ce moment « qui n’est presque rien » est la rencontre avec le rouge-gorge dans un jardin désert et silencieux.
Il est donc attendu pour ce sujet :

  • d’écrire à la première personne du singulier ;
  • d’écrire au présent (pour décrire et rendre la scène plus vivante) ;
  • de raconter une rencontre (avec un être vivant ou un objet) ;
  • que la rencontre soit inattendue (parce que le lieu / le moment est surprenant, parce qu’il n’y a personne d’autre…) ;
  • de décrire cet être vivant ou cet objet (bien penser à utiliser tous les sens) ;
  • de décrire les sensations du narrateur (bien penser à utiliser tous les sens du narrateur) ;
  • de décrire les sentiments du narrateur (positifs et négatifs) ;
  • bonus : d’utiliser des figures de style, des champs lexicaux comme dans le texte.

Comment procéder pour rédiger ce sujet d’invention ?

  • Le brouillon

Le brouillon est très important pour plusieurs raisons :

  • vous analysez le sujet sur votre feuille de brouillon (nous venons de le faire) ;
  • vous pouvez lancer des pistes sur votre brouillon. On appelle cela le brainstorming. Vous écrivez tout ce qui vous passe par la tête.

Par exemple : chaleur, été, rivière, clapotis de l’eau, poisson, douceur, froid, montagne, plage, coquillage, sable, émerveillement, arc-en-ciel… Vous pouvez aussi écrire des souvenirs : quand j’ai rencontré une carpe koï dans une rivière, quand je ramassais des coquillages en bord de plage…

Sélectionnez les éléments que vous souhaitez garder puis complétez avec des informations plus précises.

Par exemple : chaleur, été, rivière, clapotis de l’eau, poisson, douceur, froid, montagne, plage, coquillage, sable, émerveillement, arc-en-ciel… quand j’ai rencontré une carpe koï dans une rivière, quand je ramassais des coquillages en bord de plage…

  • Notre récit devient plus clair : nous allons raconter notre rencontre avec une truite arc-en-ciel dans une rivière.

Nous devons maintenant construire un cadre plus précis qui répondra aux attentes du sujet :

  • qui est le narrateur ? Que fait-il ? Où est-il ? moi, un adolescent (fille ou garçon ?) qui se promène au bord d’une rivière.
  • quand est-ce que le récit se déroule ? Une journée d’été où il fait chaud, l’eau de la rivière est froide.
  • quelle rencontre fait-il ? Quelle description ? Je rencontre un poisson aux écailles colorées (rouge, bleu, jaune, vert), comme un arc-en-ciel. Il nage avec facilité dans l’eau, ne craint pas mon ombre. L’eau le déforme.
  • quels sentiments, sensations ? émerveillement, fascination pour ces couleurs qui se reflètent sur l’eau, fierté d’être l’unique personne à contempler ce spectacle, envie de le toucher pour sentir sa douceur, fraicheur de l’eau contraire à la chaleur de l’air, la douce musique de l’eau (clapotis, vagues…), odeur des arbres (des pins ?) et de la terre sèche.

Construisez le squelette de votre texte : ce sont les différentes étapes de votre texte. Votre correcteur attend une rédaction avec des paragraphes. Utilisez des mots clés pour chaque partie.

  • Présentation de l’action avant la rencontre et contexte de la rencontre : randonnée au bord d’une rivière, été chaud, eau fraiche / un mouvement dans l’eau, un reflet coloré : une carpe koï.
  • Description de la truite : multitude de couleurs sur elle qui se reflètent dans l’eau, porte bien le nom arc-en-ciel. couleurs qui sont comme des tâches de peintures, eau qui fait comme une loupe : la grossit en largeur ou en longueur.
  • Sensation et sentiments : émerveillement face à cette beauté et à sa marque dans le paysage, douceur de la carpe dans l’eau, chaleur dans l’air, bruit de l’eau, du vent. Joie et bonheur de rester à la contempler.
  • Fin du moment : une ombre. La carpe fuit, je reprends ma route.

Ne rédigez pas forcément l’intégralité de votre rédaction sur votre brouillon. Vous risqueriez de vous retrouver en retard et de ne pas pouvoir recopier l’intégralité de votre texte sur votre copie.

Une fois que vous avez travaillé sur votre brouillon, vous êtes prêts pour la deuxième partie de cette épreuve : la rédaction.

  • La rédaction sur la copie
bannière astuce

Astuce

Je réfléchis à chacune de mes phrases avant de les écrire.

Il vaut mieux garder en tête le conseil suivant : une phrase = une idée. Si vous craignez de ne pas être compris, visez la simplicité : une phrase = une action = un verbe.

Je respecte les paragraphes travaillés sur mon brouillon. Cela permettra à mon correcteur de voir mes différentes parties. Si mon texte ne comporte qu’une seule partie, cela envoie un signal négatif à mon correcteur : le texte est long, compact et difficile à déchiffrer. Pour chaque paragraphe, je retourne à la ligne et je saute deux carreaux (alinéa).

Proposition de texte :
Cet été, il fait chaud. Je choisis de fuir la ville étouffante pour aller me promener le long d’une rivière, en montagne. La fraîcheur de l’eau rend l’air respirable et je savoure la tranquillité de l’endroit. Mon regard est soudainement ébloui par un éclat dans l’eau. Je découvre alors un poisson qui descend le long de la rivière. Mais je l’ai jugé trop vite. Il ne s’agit pas d’un simple poisson. Ce poisson, qui ondule lentement au gré du courant, est un tableau ambulant. Je crois me souvenir qu’il porte le nom de « carpe koï ». Ses écailles sont multicolores. Comme si la nature, après avoir dessiné cet endroit reposant, avait jeté son pinceau et recouvert ce poisson de restes de peinture. Du bleu, du jaune, du rouge, du orange… toutes ces couleurs s’étalent sur une toile blanche qui ne cesse de bouger. L’eau déforme les contours du poisson et le fait apparaître tantôt en longueur, tantôt en largeur. Les rayons du soleil le frappent et deviennent des reflets colorés. Ce n’est plus un poisson, c’est un arc-en-ciel. Nous sommes seuls. Lui, dans la fraicheur de l’eau et moi, dans la chaleur de l’air. Il glisse dans l’eau avec douceur et facilité alors que j’avance péniblement en transpirant. Ses ondes colorées m’encouragent, m’invitent à profiter de l’instant présent et du cadre qui m’entoure. Je ferme les yeux et entends le doux clapotis de l’eau ainsi que le bruissement du vent dans les arbres feuillus. J’ouvre à nouveau les yeux et mon regard se pose sur cette carpe qui est immobile, à présent. Nous profitons tous les deux de l’instant et de sa beauté. Je ressens une vague de bonheur et de joie. Puis, une ombre nous surplombe : un avion ou un oiseau. Je n’ai pas le temps de regarder davantage que la carpe a disparu. Je reprends ma route en la remerciant de ce temps suspendu, j’ai retrouvé toutes les forces nécessaires pour continuer mon chemin.

  • La relecture

Je relis plusieurs fois mon texte, lentement. Je « redécouvre » mon texte. Si je passe trop vite sur la lecture, je risque d’oublier des morceaux de phrase et de ne pas voir qu’il manque un mot, une ponctuation. J’évite les répétitions et remplace les mots qui se répètent par des synonymes.

Je reprends les mêmes automatismes que pour la relecture de la dictée :

  • je vérifie les accords au sein de mon groupe nominal, de ma phrase (sujet-verbe) ;
  • je vérifie l’orthographe des mots qui me semblent difficiles (je profite du dictionnaire).

Le sujet de réflexion

Les œuvres artistiques vous touchent-elles plus lorsqu’elles défendent une cause ou lorsqu’elles mettent en lumière un « presque rien » (ligne 9) ?
Vous développerez votre point de vue en prenant appui sur des exemples précis, issus de votre culture personnelle et des œuvres étudiées lors de votre scolarité.

  • Le brouillon
  • Analysez le sujet sur votre feuille de brouillon.

Soulignez ou surlignez les mots importants présents dans la consigne.
Les œuvres artistiques vous touchent-elles plus lorsqu’elles défendent une cause ou lorsqu’elles mettent en lumière un « presque rien » (ligne 9) ?

La consigne nous renseigne sur les œuvres que nous allons pouvoir prendre en exemple : les œuvres artistiques. Cela veut dire que nous pouvons nous appuyer sur des œuvres littéraires, picturales, cinématographiques…

bannière attention

Attention

Attention, ce n’est pas parce qu’on peut choisir des œuvres de tous les arts qu’il ne faut en choisir qu’un. Plus vous aurez des exemples d’arts variés, plus ce sera apprécié par votre correcteur qui verra une culture scolaire et personnelle complète.

Ces œuvres touchent-elles ? La consigne évoque ici les sentiments. Il faudra donc trouver des œuvres qui ont une conséquence sur nos sentiments quand on les observe, lit, regarde… Cela peut être des sentiments positifs comme négatifs.

La consigne met ensuite en concurrence deux types d’œuvres : celles qui défendent une cause ou celles qui mettent en lumière un « presque rien ». Commençons par le lien direct avec le texte que nous venons d’étudier. Dans le texte, ce moment « qui n’est presque rien » est la rencontre avec le rouge-gorge dans un jardin désert et silencieux. Ce sont donc des moments poétiques, avec des descriptions d’objets, de paysages ou de créatures vivantes, des œuvres plutôt passives, de contemplation.
À l’inverse, les œuvres qui défendent une cause seraient des œuvres d’action, d’engagement.

  • Reformulez la question avec vos propres mots pour être bien sûrs de la comprendre.

Ici, nous pourrions la reformuler ainsi : « Est-ce qu’une œuvre me provoque plus de sentiments quand elle est engagée ou quand elle est descriptive et qu’elle parle du quotidien ? »

  • Vous pouvez lancer des pistes sur votre brouillon.

Pour ce sujet, nous avons deux types d’œuvres. Il est donc conseillé de séparer votre feuille de brouillon en deux pour trouver des idées sur chacun des types d’œuvres.

Œuvres qui défendent une cause Œuvres qui mettent en lumière un « presque rien »
Les Misérables, Victor Hugo

Guernica, Picasso

Le Bourgeois Gentilhomme, Molière

Antigone, Sophocle, Anouilh

La Liberté guidant le peuple, Delacroix

Les Fables, La Fontaine

Little Bird, Elle-Máijá Tailfeathers

Et Néanmoins, Philippe Jaccottet

Le Parti pris des choses, Francis Ponge

Le Grand Combat, Henri Michaux

À La Musique, Arthur Rimbaud

Vase avec douze tournesols, Vincent Van Gogh

The Father, Florian Zeller

Le Voyageur contemplant une mer de nuages, Caspar David Friedrich

On peut aussi ajouter une troisième colonne si on trouve des œuvres qui mettent en lumière des « presque rien » qui deviennent des causes.

Journal, Anne Frank

Une femme gelée, Annie Ernaux

Au Bonheur des Dames, Émile Zola

13 reasons why, Jay Asher

  • Sélectionnez les éléments que vous souhaitez garder puis complétez avec des informations plus précises.

Pour ce sujet, il faut que vous sélectionniez des œuvres qui vous ont touché(e). Vous pouvez donc dans un deuxième temps, barrer toutes les œuvres qui n’ont pas provoqué de sentiments forts chez vous. Pour les autres, complétez en expliquant pourquoi cette œuvre vous a touché(e).

  • Construisez votre plan ainsi que votre introduction et conclusion.

Choisissez les colonnes où vous avez le plus d’exemples. Précisez vos parties au brouillon. Ne les rédigez pas entièrement car vous n’aurez pas le temps. Écrivez seulement les mots clés et les exemples.

bannière attention

Attention

Pour chaque partie, il est conseillé d’avoir au moins deux arguments. Pour chacun d’eux, au moins un exemple est attendu (deux c’est mieux).

Une fois que vos parties sont claires, vous pouvez rédiger sur votre brouillon votre introduction et votre conclusion. Prenez le temps de les rédiger au brouillon car elles sont votre porte d’entrée et de sortie. Votre correcteur doit comprendre votre sujet et votre déroulé juste en lisant ces deux paragraphes.

bannière rappel

Rappel

Pour rappel, l’introduction et la conclusion ont une structure bien définie.

  • Introduction

Amorce : une phrase d’ouverture en lien avec le sujet
Explication du sujet
Problématique
Présentation des parties

  • Conclusion

Rappel du sujet
Rappel des parties
Ouverture du sujet vers un sujet plus général ou en lien.

  • La rédaction sur la copie

Je n’écris pas les titres de mes parties. Mon correcteur doit pouvoir les deviner en lisant mes phrases.

bannière rappel

Rappel

Lorsque la rédaction s’effectue à l’écrit, à la main, on souligne les titres d’œuvres. Lorsqu’elle s’écrit à l’ordinateur, les titres sont en italiques.

Proposition d’écrit de réflexion :
Les parties ou sous-parties sont ici marqués afin de vous permettre de les repérer.

L’art est un moyen de communication. (amorce) Grâce à lui, l’artiste peut s’exprimer sur un sujet qui lui tient à cœur : la description d’un paysage, d’un personnage ou bien une réflexion autour de la mort, de la guerre et le partager avec ses spectateurs, lecteurs qui vont alors éprouver des sentiments. (explication du sujet) Mais ces œuvres nous touchent-elles davantage quand elles défendent une cause ou quand elles mettent en lumière un « presque rien », un objet, une action de tous les jours ? (problématique) Les œuvres engagées nous touchent car elles évoquent des sujets difficiles qui nous concernent tous (présentation partie I) alors que les œuvres poétiques, descriptives nous amènent à la contemplation du monde tel qu’il nous entoure (présentation partie II).

L’artiste est un être humain mais il est souvent considéré comme un porte-parole sur des sujets d’actualité ou intemporels (introduction de partie I).
Le théâtre antique devait amener à la catharsis : les spectateurs en s’identifiant aux personnages et à leurs sentiments, se purgeaient de leurs pensées ou actions indésirables. Dans la pièce de théâtre Antigone, écrite par Sophocle et réécrite par Anouilh, Créon est avide de pouvoir et provoque l’aversion des spectateurs tandis qu’ils ressentent de la tristesse et de la pitié pour Antigone qui représente la liberté. (1er argument)
Certaines œuvres picturales engagées peuvent nous toucher. C’est le cas avec Guernica ou La Liberté guidant le peuple qui plongent le spectateur dans la brutalité de la guerre avec des corps sans vie ou déstructurés. Ces deux tableaux sont d’ailleurs engagés parce qu’ils inspirent de la tristesse, du dégoût ou de l’horreur (2e argument).
Certaines œuvres engagées jouent aussi le rôle d’informateurs sur des réalités que les spectateurs ne peuvent pas ou ne veulent pas connaître. C’est le cas avec Les Misérables. Victor Hugo a concilié son rôle de parlementaire et d’écrivain en décrivant le quotidien de Fantine, de Jean Valjean ou de Gavroche qui vivent dans la misère. En rendant ces histoires plus personnelles, le lecteur est touché et adhère plus facilement à l’engagement de l’auteur : la pauvreté ne devrait pas ou plus exister (3e argument).
Quand on est spectateur ou lecteur, les œuvres engagées nous touchent (par les sujets, la description, l’identification…) pour provoquer notre engagement. (conclusion partie I).

Cependant, le monde n’est pas qu’une cause à défendre et il y a aussi des œuvres qui louent la beauté du monde et qui peuvent nous toucher (introduction partie II).
Les natures mortes sont des œuvres picturales qui nous rappellent que nous sommes mortels et que nous devons profiter de la beauté qui nous entoure, même dans les objets les plus insignifiants. Vases avec une douzaine de tournesols de Van Gogh représente cette quête quotidienne : la seule source de contemplation possible dans ce tableau est un vase avec des tournesols. Nous sommes touchés par la simplicité de ces fleurs et de leur vase. (1er argument)
Les paysages et animaux sont souvent représentés pour démontrer la beauté du monde qui nous entoure. Dans le poème Et Néanmoins de Philippe Jaccottet, le rouge-gorge banal devient une créature magnifique, magique grâce à la description de l’auteur. Le tableau Le Voyageur contemplant une mer de nuages évoque totalement les sentiments que peut ressentir un spectateur ou un lecteur à la vue d’une œuvre poétique ou contemplative. Ce ciel et cette mer, confondus par une même teinte, nous procurent une sensation d’immensité et de bien-être. (2e argument).
D’autres œuvres peuvent nous toucher parce qu’elles provoquent le rire. Les comédies de Molière peuvent être des satires de la société mais ce sont bien les personnages et leurs traits de caractère qui nous font rire comme dans Le Bourgeois gentilhomme. Dans le poème À La Musique de Rimbaud, nous plongeons dans le quotidien de personnages ridicules, sur une place de Charleville. (3e argument)
Les œuvres d’art peuvent aussi être contemplatives ou descriptives et provoquer alors une émotion heureuse. Elles nous rappellent que le quotidien peut nous toucher et qu’il faut apprécier la beauté du monde qui nous entoure. (conclusion de partie II).

Nous pouvons être touchés de différentes manières par des œuvres engagées ou contemplatives (rappel du sujet). La tristesse, le dégoût, l’injustice sont autant de sentiments provoqués par des œuvres engagées qui nous poussent à l’engagement (rappel de la partie I). Les œuvres contemplatives, qui abordent le quotidien, procurent des sentiments différents aux spectateurs, lecteurs : joie, apaisement, bonheur, tranquillité (rappel de la partie II). Mais cela nous amène à nous poser une autre question : l’art a-t-il forcément un but ? (ouverture sur un autre sujet)

  • La relecture

Je relis plusieurs fois mon texte, lentement. Je « redécouvre » mon texte. Si je passe trop vite sur la lecture, je risque d’oublier des morceaux de phrase et de ne pas voir qu’il manque un mot, une ponctuation. J’évite les répétitions et remplace les mots qui se répètent par des synonymes.

Je reprends les mêmes automatismes que pour la relecture de la dictée :

  • je vérifie les accords au sein de mon groupe nominal, de ma phrase (sujet-verbe) ;
  • je vérifie l’orthographe des mots qui me semblent difficiles (je profite du dictionnaire).