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Sujet brevet corrigé - centres étrangers - Français 2023 - Grammaire, compréhension et dictée

Lien sujet brevet centres étrangers : 2023 - Grammaire et compréhension
Lien sujet brevet centres étrangers : 2023 - Dictée

Épreuve de Français – Grammaire et compétences linguistiques
Compréhension et compétences d’interprétation

I. Compréhension et compétences d’interprétation (29 points)
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Astuce

Conseil de méthodologie : avant de lire les questions et le texte, lisez d’abord le paratexte, s’il y en a un (les phrases en italiques qui n’appartiennent pas au texte mais qui permettent de communiquer des informations complémentaires pour mieux comprendre notre lecture).

Attention, le paratexte ne fait pas partie du texte. Vous ne pouvez donc pas le citer lors de la rédaction de vos réponses.

Après avoir lu le paratexte, lisez le texte. N’hésitez pas à le relire deux fois et à noter, sur votre feuille de brouillon, les mots qui vous paraissent importants, que vous retenez.

Ensuite, lisez l’intégralité des questions. Cette étape est importante car elle vous permet de valider votre compréhension du texte mais aussi de comprendre la logique des questions. Aucune question n’est redondante, elles sont complémentaires. Cela vous évitera les répétitions et les réponses hors-sujet.

  • Qui parle dans ce texte ? Quel est le thème du poème ? (1 point)
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Astuce

La question nous renseigne ici sur l’auteur et cette œuvre : il s’agit d’un poème, son auteur est donc un poète. C’est important car la construction de ce poème est en vers libre et nous aurions pu le confondre avec un extrait de récit.
Attention, il s’agit d’une double question. On doit donc répondre aux deux questions posées pour avoir le point. On peut répondre en une seule phrase ou en deux phrases.

Dans ce poème, c’est le poète qui décrit une situation qu’il a vécu. Il décrit la nature qui l’entoure et plus particulièrement un rouge-gorge.

  • Que fait le poète ? Identifiez ses trois actions successives dans cette scène. (3 points)
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Astuce

Il est important de prêter attention au nombre de points attribués pour chaque question. Une question à un point attend une réponse courte. Une question à trois points attend une réponse plus détaillée ou en plusieurs parties. Ici, le correcteur devra trouver trois actions : un point par action.

{Alors que le poète est en train de travailler dans son jardin}, {il voit un rouge-gorge dont il va décrire la couleur de sa gorge}. {Puis, il entend le bruit du vent dans les arbres qui l’entoure}.

  • Dans tout le poème :
  • a. Relevez six mots ou groupes de mots du champ lexical (3 points)
  • b. Quelle couleur se distingue ? Pourquoi ? (2 points)
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Astuce

Attention, il y a plusieurs questions en une. Pensez à répondre à chacune d’elles en indiquant bien a) ou b) pour que votre correcteur s’y retrouve.
« Relevez » signifie trouver dans le texte et recopier ensuite les mots trouvés sur votre copie. Pour cela, on utilise les codes de la citation : les guillemets «  » et le numéro de la ligne.

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Rappel

Un champ lexical est un ensemble de mots qui évoquent un thème commun. Ici, on vous demande donc de trouver plusieurs mots qui ont un lien avec la couleur.

Réponse a. : « rose », « pourpre » l.3, « rouge » l.6, « couleur de la terre » l.7-8, « couleur de feu apprivoisé » l.8, « couleur de ciel au couchant » l.9.

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Astuce

Quand la question « pourquoi » apparaît dans un sujet, on vous demande votre avis personnel. Toute réponse est donc juste du moment qu’elle est en lien avec le texte et avec la question.

Réponse b. : La couleur qui se distingue dans le texte est le rouge. Il apparaît plusieurs fois avec des nuances différentes (« rouge sang », « rouge brique », « rouge »…) parce que le poète essaye de décrire la couleur de la gorge du rouge-gorge, avec les mots les plus justes.

  • « minuscule piéton » (ligne 2), « une braise qui sautillerait » (ligne 10), « messager sans vrai message » (ligne 11). Pour chacune de ces trois reprises nominales, expliquez la caractéristique de l’oiseau mise en avant par le poète.
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Astuce

Pour rappel, des reprises nominales permettent d’éviter les répétitions. Au lieu de répéter un nom déjà employé (ici « le rouge-gorge » ou « l’oiseau »), on le remplace par d’autres noms, des reprises nominales. Il faut les différencier des reprises pronominales, comme « il » ou « celui-ci »…

« Minuscule piéton » met en avant la taille très petite de l’oiseau et son action, il est en train de marcher, tandis que « une braise qui sautillerait » appuie davantage sur la couleur rouge prédominante de son plumage et sa démarche. Enfin, « messager sans vrai message » renvoie au chant que l’oiseau émet mais que le poète ne peut pas comprendre.

  • « couleur que l’on dirait comme amicale, sans plus rien de ce que le rouge peut avoir de brûlant, de cruel, de guerrier ou de triomphant. » (ligne 6 à 7).
  • a. Identifiez la figure de style soulignée. (1 point)
  • b. Quelle est dans cette figure la connotation de la couleur rouge ? (2 points)
  • c. Est-ce cette connotation que le poète associe à l’oiseau dans tout le poème ? Justifiez votre réponse en prenant appui sur un élément précis du texte. (2 points).
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Astuce

Pour rappel, une figure de style est une manière d’écrire un propos. Ici, on voit que tous les mots utilisés ne sont séparés que par une virgule et qu’ils concernent un même thème : la violence, du plus faible au plus fort. Deux réponses pouvaient être acceptées même si l’une va plus loin que l’autre.

Réponse a. :

  • Proposition de réponse 1 : La figure de style utilisée dans cette citation est une accumulation (ou énumération). L’auteur dresse une liste d’adjectifs qui caractérisent la couleur rouge.
  • Proposition de réponse 2 : La figure de style utilisée dans cette citation est une gradation. Le poète énumère des adjectifs qui caractérisent la couleur rouge, en allant du plus faible au plus fort.

Réponse b. :
Tous les mots utilisés dans cette figure de style sont en lien avec le thème de la guerre, de la violence. Le poète met donc en parallèle la couleur rouge à la violence.

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Astuce

Quand il est demandé « justifiez », il faut d’abord répondre à la question avec vos propres mots pour ensuite citer le texte comme preuve.

Réponse c. :
Le poète n’associe pas l’oiseau à la violence dans le reste du texte. Il parle aussi de « reflet de feu » aux lignes 5 et 6, mais aussi de « feu apprivoisé » à la ligne 5. Il utilise même l’adjectif « amicale » pour désigner la couleur à la ligne 6.

  • Dans une réponse développée et organisée, vous expliquerez quels sont les trois sentiments que le poète éprouve dans cette scène.
  • Vous prendrez notamment appui sur les figures de style, le champ lexical des sensations et le rythme des phrases pour justifier chaque sentiment. (6 points).
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Astuce

Cette question vaut six points, elle est donc importante. On attend trois sentiments. Il y a donc deux points par sentiments : un point sur votre réponse rédigée qui présente chaque sentiment et un point par justification (figures de style, champ lexical et rythme des phrases). Il vaut mieux procéder sentiment par sentiment pour être le plus clair possible.
Attention, on attend bien des sentiments.

Dès le début de cet extrait, le poète ressent de l’inquiétude et de la pitié pour le rouge-gorge. On peut noter le champ lexical de la fragilité (« minuscule » et « victime » l.2, « une braise » l.10, « l’imprudent » l.16) renforcé par de nombreuses phrases négatives (« cet oiseau n’est presque rien » l.9, « Cela ne pèserait presque rien » l.11-12). La locution adverbiale « à peine » à la ligne 10 et l’adverbe « même » ajouté au groupe nominal « main d’enfant » à la ligne 12 participent à rendre l’oiseau encore plus fragile.
Le poète ressent aussi de l’admiration pour ce petit animal. Il est hypnotisé par la couleur de sa gorge qu’il essaye de décrire en trouvant des points de comparaison avec le champ lexical de la couleur (« rose », « pourpre » à la ligne 3, « rouge sang » rouge brique » à la ligne 4 ou les métaphores « couleur de la terre » aux lignes 7-8, « couleur de feu apprivoisé » à la ligne 8 et « couleur de ciel au couchant » à la ligne 9.). Toutes ces couleurs créent des accumulations et le poète est comme un peintre qui cherche la couleur exacte pour son tableau.
Enfin, l’auteur éprouve de l’amitié pour le rouge-gorge. L’animal est proche de lui, « à deux pas », l.1. Il le personnifie car il l’imagine effectuer des actions humaines : « il veut vous parler » l.1 et « vous tenir compagnie » l.2. Enfin, ils sont ensemble, isolés du monde par le murmure du vent. L’auteur le marque avec « le rouge-gorge et moi » à la ligne 15.

  • En quoi ce tableau illustre-t-il le poème de Jaccottet ? Vous développerez votre réponse en vous appuyant sur des éléments d’analyse précis de l’image. (6 points).
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Astuce

Vous trouverez toujours une question portant sur le texte et une illustration. La plupart du temps, vous devez analyser les liens entre les deux, de manière générale. Ici, on vous demande d’expliquer pourquoi cette image pourrait illustrer le texte, donc quels éléments du texte se retrouvent dans le tableau.

Ce tableau de Claude Monet illustre bien le poème de Philippe Jaccottet car il représente un jardin où une femme, seule, se promène. Des arbres sont présents dans le tableau : de taille moyenne au second plan et de taille imposante au dernier plan. Cela rappelle les arbres du texte (« figuier » et « hauts platanes », l.14) où le vent s’infiltre. La solitude de la femme et les arbres renforcent la tranquillité et l’isolement que ressent le poète en compagnie du rouge-gorge.

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Astuce

Si le tableau est présenté en noir et blanc mais que vous le connaissez, vous pouvez également ajouter des informations que le correcteur pourra vérifier, en corrigeant. Cet ajout de votre culture personnelle sera bien entendu valorisé.

Enfin, les couleurs utilisées sont aussi un lien avec le texte. La plupart d’entre elles sont claires mais le massif de fleurs présent au pied de l’arbre central est recouvert de pétales rouges. Situé en plein milieu du tableau, c’est ce qui attire le regard comme le rouge de la gorge de l’oiseau qui attire le regard de l’auteur.

II. Compétences linguistiques et grammaticales (21 points)
  • « l’étrangeté insondable des couleurs » (ligne 11) De quels éléments le mot « insondable » est-il composé ? (1,5 point)
  • a. Définissez le sens de ce mot. (1 point)
  • b. Donnez la nature grammaticale de chaque expansion du nom « étrangeté ».(2 points)
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Astuce

Attention, il ne faut pas oublier de répondre à la question générale 8 avant de passer aux questions a. et b.

Réponse à la question générale : Le mot « insondable » est composé du préfixe de privation -in, du radical verbal sond- (verbe sonder) et du suffixe de capacité -able.

Réponse a. : Ce mot signifie « que l’on ne peut pas sonder, déchiffrer ».

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Astuce

L’expansion du nom désigne tous les mots qui fonctionnent en rapport avec un nom noyau.

Réponse b. : Le nom « étrangeté » a deux expansions du nom : « insondable » qui est un adjectif qualificatif et « des couleurs » qui est un complément du nom.

  • « Travaillant au jardin, je vois soudain, à deux pas, un rouge-gorge » (ligne 1)
  • a. Donnez la fonction de l’élément souligné. (1 point)
  • b. Expliquez deux manipulations que vous avez effectuées pour justifier votre réponse. (2 points).

Réponse a. : « un rouge-gorge » est le Complément d’Objet Direct du verbe « vois ».

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Astuce

Les manipulations que l’on vous demande permettent de vérifier votre connaissance. Vous devez réécrire la phrase en déplaçant ou en modifiant « un rouge-gorge » pour être sûr(e) que c’est bien un COD.

Réponse b. : Pour confirmer que « un rouge-gorge » est un COD, j’ai effectué deux manipulations : « je le vois » où « un rouge-gorge » est remplacé par une reprise pronominale ou « c’est un rouge-gorge que je vois » où je place le COD avant le verbe.

  • « L’oiseau porte dans son plumage, qui est couleur de la terre sur laquelle il aime tant à marcher, cette sorte de couleur de feu apprivoisé, couleur de ciel au couchant » (ligne 7 à 9).
  • a. Recopiez toute la proposition principale. (1 point)
  • b. Relevez chacune des deux propositions subordonnées. (1 point)
  • c. Donnez la nature des subordonnées (1 point)
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Astuce

Pour rappel, une proposition est toujours associée à un verbe. La proposition principale est celle qui ne peut pas être supprimée si l’on veut garder une phrase qui a un sens correct. La proposition subordonnée est celle qui ne peut pas fonctionner toute seule car elle ajoute des informations (elle peut donc être supprimée) et qui est forcément rattachée à une proposition principale qui porte tout le sens.

Réponse a. : La proposition principale est « L’oiseau porte dans son plumage cette sorte de couleur de feu apprivoisé ».

Réponse b. : Les deux propositions subordonnées sont « qui est couleur de la terre » et « sur laquelle il aime tant à marcher ».

Réponse c. : Les deux subordonnées sont des propositions subordonnées relatives.

  • a. Relevez dans tout le poème trois verbes conjugués au conditionnel présent. (1,5 point)
  • b.Quelle est la valeur de cette forme verbale ? (1 point)

Réponse a. : « on dirait » (ligne 1), « il évoquerait » (ligne 5), « une braise qui sautillerait » (ligne 10).

Réponse b. : La valeur de cette forme verbale est l’hypothèse.

  • « c’est la rumeur du vent invisible, le bruit de l’invisible. À l’abri duquel le rouge-gorge et moi vaquons à nos besognes. Lui, le porte-lanterne, l’imprudent, si rôde un chat. » (lignes 15 à 16). Vous réécrirez ce passage en mettant au pluriel « vent », « bruit » et « rouge-gorge ». Vous ferez toutes les modifications nécessaires. (8 points)
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Astuce

Pour la réécriture, on compte généralement un point par modification. Attention, on enlève des points en cas de modifications non nécessaires ou d’erreurs sur des mots à recopier. Il est donc important de se relire. On n’oublie pas les accords puisque la consigne demande ici de passer du singulier au pluriel.

Attention, les noms composés qui contiennent un adjectif et un nom (comme rouge-gorge) prennent la marque du pluriel sur les deux mots (rouges-gorges) alors que les noms composés qui contiennent un verbe et un nom (comme porte-lanterne) sont considérés comme un seul nom et ne prennent qu’un s à la fin du dernier mot (porte-lanternes).

C’est la rumeur des vents invisibles, les bruits de l’invisible. À l’abri desquels les rouges-gorges et moi vaquons à nos besognes. Eux, les porte-lanternes, les imprudents, si rôde un chat.

Épreuve de Français – Dictée

Dictée (10 points)

Le merle avait commencé à chanter. Quelque chose lui importait et plus rien d’autre, à ce moment-là, n’existait que le devoir impérieux de donner à entendre. Saluait-il la fin de l’hiver ? Chantait-il sa joie d’exister, de se sentir revivre ? Adressait-il une louange au cosmos ? Les scientifiques ne pourraient sans doute pas l’énoncer de cette manière. Mais ils pourraient affirmer que toutes les forces cosmiques d’un printemps naissant ont offert au merle les premières conditions de sa métamorphose. Car il s’agit bien d’une métamorphose. Ce merle chante maintenant à tue-tête, juché au plus haut et au plus visible qu’il ait pu trouver.

D’après Vinciane Desprêt, Habiter en oiseau, 2019

Pour cette dictée, il fallait prêter attention à plusieurs difficultés. Certaines relèvent des erreurs d’accord (qu’on peut corriger en se relisant) et d’autres concernent l’orthographe.

Les erreurs d’inattention :

Toutes les erreurs d’accord vous coûtent un point. Sur une dictée à dix points, ça va vite.

  • On vérifie les accords dans les groupes nominaux. On regarde le déterminant et le nom. Sont-ils au singulier ou au pluriel ? Au féminin ou au masculin ? Est-ce qu’il y a un adjectif dans le groupe nominal ? Est-ce que je l’ai bien accordé ?
  • Petite mention pour toutes. Il s’accorde avec le nom qui le suit en genre mais aussi en nombre.
  • On vérifie les accords de sujet-verbe. On se pose les mêmes questions : sont-ils au singulier ou au pluriel ? À quels temps sont conjugués les verbes ?
  • Dans ce texte, ce sont la troisième personne du singulier et du pluriel qui sont utilisées.
  • L’imparfait et le conditionnel occupent la majeure partie du texte. Ils ont les mêmes terminaisons (-ait, -aient)
  • Pour le présent, on n’oublie pas le -t pour les verbes du 2e et 3e groupe à la 3e personne du singulier alors que les verbes du 1er groupe ont eu une terminaison en -e à la 3e personne du singulier.
  • -é ou -er ? Pour savoir si un verbe se termine par -é (participe passé) ou -er (infinitif), on peut remplacer ce verbe du 1er groupe par un verbe du 3e groupe : mordu (participe passé), mordre pour l’infinitif.
  • Le merle avait commencé/commencer ?
  • Le merle avait mordu ou le merle avait mordre ?
  • Le merle avait mordu = participe passé = le merle avait commencé
  • Mais ils pourraient affirmé/affirmer ?
  • Mais ils pourraient mordu ou Mais ils pourraient mordre ?
  • Mais ils pourraient mordre = infinitif = Mais ils pourraient affirmer

Les erreurs d’orthographes :

Toutes les erreurs d’orthographe vous coûtent un demi-point. On prête donc attention à la lecture, on s’aide des mots de la même famille et on écrit au brouillon différentes propositions en cas de doute.

  • Impérieux : comme l’adjectif « délicieux » ou « joyeux », cet adjectif porte un -x en terminaison qu’il soit au singulier ou au pluriel. On peut le deviner en mettant au féminin : impérieuse, délicieuse, joyeuse…
  • Louange : vient du verbe louer (vénérer) auquel on ajouter le suffixe -ange (le fait de réaliser l’action énoncée par le verbe).
  • Énoncer : en général, après une voyelle surmontée d’un accent, on ne double jamais la consonne qui suit. C’est donc bien énoncer et non pas énnoncer.
  • Affirmer : En revanche, derrière une voyelle et notamment le a- situé en début de mot, on double souvent le f. C’est donc bien affirmer et non afirmer.
  • Naissant : attention, il s’agit ici du verbe naître au participe présent. La terminaison est donc -ant et non -ent (qui est réservé pour les verbes conjugués à d’autres temps et à la 3e personne du pluriel).
  • Métamorphose : vient du grec méta- (après, au-delà de… = changement) et -morphos (forme). On peut s’aider du mot plus connu morphologie qui s’écrit aussi avec ph.