VIIe s. av. J.-C. – Ve s. ap. J.-C.
L’Antiquité, d’un point de vue philosophique, représente à la fois la naissance de la philosophie et les courants philosophiques de cette période, parmi lesquels le platonisme, le cynisme, le stoïcisme ou le scepticisme.
On distingue quatre grandes périodes de la philosophie antique :
- la période présocratique (les philosophes vivants avant Socrate. Les présocratiques sont parfois contemporains de Socrate, mais on les distingue de celui-ci en raison de leur approche tout à fait différente de la philosophie) ;
- l’âge d’or (Socrate, Platon, Aristote) ;
- la période hellénistique ;
- et la période latine (Marc-Aurèle).
La naissance de la philosophie correspond au passage de la prédominance des mythes à une approche analytique et critique des questions existentielles, où le penseur cherche à convaincre et pas seulement à persuader. Autrement dit, le cheminement de la croyance vers la raison.
Les philosophes antiques posent les fondements des réflexions philosophiques : qu’est ce que la nature des choses, quelle est la place de l’homme dans le monde, qu’est-ce que la réalité. Pour cela, ils vont, de façon systématique, effectuer un travail de l’esprit : juger, critiquer, mesurer, imaginer, démontrer.
Apologie de Socrate , - 399 (env.)
Platon
Le Banquet , - 380 (env.)
Platon
La Politique , - 330 (env.)
Aristote