L'agriculture et le sol

Le sol

  • Le sol est la couche superficielle de la croûte terrestre. Cette couche est meuble et représente l’interface entre les roches du sous-sol et l’atmosphère. Il recouvre la roche mère et accueille les racine et végétaux qui le recouvrent. Il accueille également des animaux (vers, décomposeurs). L’étude des sols est une science appelée la pédologie.
  • Un sol est composé de matière organique et minérale. Il est composé de différentes couches. En pédologie, une couche est appelée horizon. Les couches des horizons du sol, de la plus superficielle à la plus profonde, sont :
  • la litière ;
  • l’horizon humique ;
  • l’horizon organo-minéral ;
  • l’horizon d’altération ;
  • la roche mère.
  • Un sol est donc constitué d’eau, d’air, de matière minérale et de matière organique. La matière organique, bien que non majoritaire à un rôle primordial dans le bon fonctionnement d’un sol. La présence de ce que l’on appelle la faune du sol est intimement liée à la fertilité de ce sol.
  • Sans sa faune, un sol ne peut pas fonctionner. Les champignons et les bactéries sont responsables de la transformation de la matière organique brute en humus. Les vers de terres et autres insectes enfouissent la matière organique et la mélangent aux matériaux minéraux.
  • La formation d’un sol est un très long processus. Il faut au minimum 500 ans pour créer 5 cm de sol.

L’agriculture

  • Le principe de l’agriculture est de produire de la biomasse. C’est la photosynthèse qui permet cette production primaire. La biomasse végétale produite par photosynthèse peut être utilisée pour produire de la biomasse animale : c’est l’élevage. Lorsque l’on utilise la biomasse végétale pour produire une source de combustible, on parle alors de biocarburants.
  • Un agriculteur ou un éleveur va évaluer son travail en calculant la productivité de son activité.
  • La productivité correspond à la quantité produite par an et par surface pour les cultures ou par animal pour l’élevage.
  • Des pratiques respectueuses du sol et de la biodiversité comme la jachère sont gourmandes en surface et moins productives que l’agriculture conventionnelle. Elles entrent donc moins souvent dans les choix des agriculteurs.
  • L’irrigation représente un enjeu majeur dans le monde agricole actuel. En effet, l’eau est une ressource inégalement répartie à la surface de la Terre qui est très précieuse. Il existe différentes techniques d’irrigation comme l’irrigation par aspersion ou le goutte à goutte.
  • En plus d’être gourmande en eau, l’agriculture contribue à la pollution des nappes phréatiques avec le lessivage des engrais chimiques et des pesticides.
  • Les sols sont également victimes de nos pratiques agricoles. Ils sont pollués par les produits chimiques, et l’utilisation de machines agricoles provoque un tassement du sol. L’air ne peut alors plus y circuler librement et cela provoque l’asphyxie de la faune, pourtant indispensable à son fonctionnement.