L'analyse économique du développement durable
Objectifs
- Prendre conscience de l’impact de la croissance sur l’environnement.
- Comprendre les liens entre la création de richesses et les atteintes à l’environnement.
Définition à connaître : soutenabilité.
Les limites écologiques de la croissance économique
Les limites écologiques de la croissance économique
Les effets de la croissance sur l’environnement
Les effets de la croissance sur l’environnement
- La croissance du PIB mondial correspond à l’augmentation de la concentration en dioxyde de carbone atmosphérique.
- La multiplication par 20 des gaz à effets de serre va de pair avec le développement continu des activités économiques depuis le début du XIXe siècle. L’émission de CO2 est stimulée par :
- la déforestation ;
- l’exploitation du charbon ;
- l’extraction du pétrole ;
- l’extraction et la consommation de gaz ;
- la calcination de la chaux pour produire de l’énergie.
- Concrètement, cela entraîne un dérèglement climatique qui affecte :
- l’agriculture ;
- la santé publique ;
- la biodiversité.
Croissance, développement et bien-être
Croissance, développement et bien-être
- Des indicateurs existent afin de différencier croissance et développement. On retrouve notamment :
- l’IDH, pour indice de développement humain, qui prend en compte le niveau d’éducation et l’espérance de vie ;
- l’IPH, pour indice de pauvreté humaine, qui prend en compte l’accès à l’eau potable, aux services de santé, le taux de chômage, etc.
- En France, le BIP 40 prend en compte le niveau de richesses, d’inégalités, la consommation et la sécurité économique.
La solution envisagée : le développement durable
La solution envisagée : le développement durable
Stocks de capitaux et croissance soutenable
Stocks de capitaux et croissance soutenable
- Le développement durable repose sur trois dimensions :
- une dimension économique ;
- une dimension sociale ;
- une dimension environnementale.
- Pour produire, une entreprise utilise du capital. Avec le développement durable, on distingue :
- le capital physique, qui correspond au capital productif ;
- le capital naturel, qui correspond à l’ensemble des ressources naturelles mobilisées dans la croissance ;
- le capital humain, qui regroupe toutes les capacités dont dispose un individu et qui le rendent apte à produire ;
- le capital institutionnel, qui regroupe l’ensemble des dispositions politiques, juridiques et institutionnelles d’un pays. Ce sont les règles qui encadrent le fonctionnement de l’appareil productif.
Deux conceptions : soutenabilité forte contre soutenabilité faible
Deux conceptions : soutenabilité forte contre soutenabilité faible
- Deux stratégies s’affrontent face aux enjeux du développement durable :
- les partisans d’une soutenabilité forte insistent sur le caractère irremplaçable du capital naturel : tout doit donc être fait pour le transmettre aux générations futures dans le meilleur état possible ;
- les partisans d’une soutenabilité faible pensent l’exact contraire. Les différents types de capitaux sont tous substituables : on peut donc remplacer du capital naturel par du capital physique, humain ou institutionnel, à condition que le volume total de capital reste identique.
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