Le développement durable : nouvelles perspectives
La durabilité : définition et objectifs
La durabilité : définition et objectifs
- Dans les années 1980, Gro Harlem Brundtland affirme que le développement durable est « le développement permettant d’assurer les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
- En 1992, la déclaration de Rio fixe les principales lignes de conduite pour mettre en œuvre une politique active de durabilité, mais elle n’a pas force de loi.
- L’Agenda 21 est un plan d’actions recommandées dans plusieurs secteurs afin de faire appliquer les propositions de la déclaration de Rio dans :
- le domaine écologique : mise en avant du dérèglement climatique et de ses conséquences. Le plan propose également de travailler sur la réduction des pollutions industrielles et agricoles ;
- le domaine économique : mise en avant d’une responsabilité sociale, afin de questionner les inégalités Nord/Sud. Remise en question du mode de vie et consommation occidental ;
- le domaine social : l’accès à la santé et à l’éducation devient une priorité mondiale.
- Au niveau européen, une stratégie européenne du développement durable est mise en œuvre.
Les limites de l’application du projet de Rio
Les limites de l’application du projet de Rio
- Les acteurs de l’application du projet de Rio sont divers :
- les 178 gouvernements représentés au sommet de Rio ;
- au niveau national, les collectivités territoriales ;
- les entreprises ;
- les ONG.
- Les difficultés à mettre en œuvre de réelles politiques de développement durable peuvent s’expliquer par :
- le fait que les principes du Sommet de Rio n’ont aucune valeur législative. L’ONU ne peut donc pas forcer les pays à appliquer les recommandations nécessaires ;
- de plus, l’ONU ne prendrait pas suffisamment en compte les réalités socio-économiques des pays pauvres lorsqu’elle exige la mise en place de politiques durables.
Villes et développement durable
Villes et développement durable
- La population urbaine est passée de 2 % à 50 % depuis le début du XIXe siècle, cela implique de repenser le lien entre villes et développement durable.
- Dans les pays développés, la construction de quartiers dits « écologiques » ainsi que le développement de nouveaux modes de transport (vélos libres) ne pose pas de problèmes particuliers ;
- L’urbanisation des villes du Sud est plus problématique car l’étalement urbain échappe souvent au contrôle de l’État, mais aussi parce-que ces villes doivent avant tout subvenir à des besoins élémentaires, ce qui laisse peu de place aux préoccupations environnementales et sociales.