Les fragilités du lien social liées aux transformations sociales
Les mutations du cadre de vie
Les mutations du cadre de vie
- Un cadre de vie désigne les lieux dans lesquels une personne vit et interagit avec d’autres individus.
- Ces dernières années, le cadre de vie a connu des mutations importantes :
- augmentation de la population ;
- urbanisme ;
- mobilités liées à l’évolution du travail et de l’emploi.
- La crise économique qui a suivi les Trente Glorieuses a favorisé l’essor du chômage ayant ainsi un impact sur les cadres de vie.
- Les métropoles sont des « laboratoires de la mixité » et de transformations sociales.
- Pendant les Trente Glorieuses, la France a eu besoin d’une importante main d’œuvre et a donc offert du travail aux immigrés
- Cependant, leur implantation dans les banlieues de grande ville a placé ces nouveaux arrivants en marge de la société d’accueil.
- Cet isolement est à l’origine d’une forme de ségrégation, toujours visible aujourd’hui (cf. phénomène d’assignation résidentielle).
- Le cadre de vie est d’inégale valeur selon les individus.
- La cellule familiale est le cadre de vie le plus important pour l’individu.
- Pour autant, elle n’échappe pas non plus aux transformations sociales et aux fragilités qui en résultent : en témoigne l’augmentation des divorces depuis les années 1970.
Institutions de socialisation
Institutions de socialisation
- La « socialisation » désigne le processus au cours duquel un individu se construit par rapport à la société dans laquelle il évolue.
- Ce processus permet de comprendre les normes, valeurs, lois et règles de la société en question.
- Si les différents cadres de vie ont évolué, les institutions de socialisation ont toujours par ailleurs un rôle à jouer dans la vie des individus.
- Ces institutions, informelles ou officielles, participent à la construction sociale de l’individu.
- Les amis par exemple permettent à l’individu d’éviter l’isolement.
- Le sport est également une institution de socialisation, notamment de part l’adhésion totale aux règles qu’il exige.
- Le travail est l’institution de socialisation la plus courante pour les individus une fois qu’ils ont atteint l’âge adulte.
- Cependant, des conditions économiques délicates, comme la crise économique de 2007-2008, peuvent remettre en question le lien de confiance entre un employé et son employeur.
- Ce sont alors les syndicats, représentant les employés et le patronat, qui sont en charge du dialogue avec l’État.
L’exclusion sociale et ses conséquences
L’exclusion sociale et ses conséquences
- On parle d’exclusion sociale lorsque l’individu ne parvient plus à s’intégrer ni à être accepté par la société. Ce phénomène intervient lorsque l’individu s’exclut de la société.
- Il intervient aussi lorsque la société n’arrive plus à faire valoir ses normes sur les individus : dans ce dernier cas on parle d’anomie.
- Une personne en situation d’exclusion sociale est fragilisée : elle perd de la considération, soit vis-à-vis d’elle-même, soit vis-à-vis des autres individus de la société.
- Le chômage notamment est un important facteur d’exclusion sociale en France.
- Une personne au chômage est en effet une personne qui est privée de lien social fort, quotidien, avec ses collègues, ses employeurs et/ou ses clients.
- Une société avec un taux de chômage élevé est une société plus susceptible d’être confrontée à l’anomie des individus qui la composent.
- On peut également citer entre autres facteurs d’exclusion sociale : la maladie, le handicap ou encore la sortie de prison.
- Lutter contre l’exclusion sociale, c’est le moyen pour une société de conserver un important lien entre ses individus.
- Des moyens de lutte sont mis en place par les associations caritatives qui participent à des levées de fonds pour permettre par exemple :
- d’aider les personnes en difficulté sociale, en distribuant notamment des produits alimentaires ;
- ou aux enfants de partir en vacances.