Les instruments de régulation monétaire
Le rôle de prêteur en dernier ressort
Le rôle de prêteur en dernier ressort
- La Banque centrale possède des fonctions :
- d’émission de la monnaie fiduciaire ;
- d’exécution de la politique monétaire.
- Il existe deux types de politique monétaire :
- La politique monétaire « conventionnelle » (opérations d’open market, facilités permanentes, réserves obligatoires).
- La politique monétaire « non conventionnelle » est mise en place pour faire face à la crise. Elle répond à trois objectifs :
- augmenter massivement la quantité de monnaie (quantitative easing) ;
- orienter les anticipations des agents en agissant sur les taux directeurs ;
- débloquer les marchés de crédit en achetant des titres afin d’assouplir les conditions de crédit (credit easing).
- En plus de ces fonctions, pour assurer la stabilité du système financier, la Banque centrale se doit d’être prêteur en dernier ressort.
- Elle va baisser les taux d’emprunt de monnaie centrale pour les banques de second rang, et racheter leur dettes.
- Elle s’assure ainsi qu’il y ait suffisamment de monnaie en circulation.
- Le prêteur en dernier ressort permet ainsi d’éviter que les risques inhérents à l’activité bancaire menacent le bon fonctionnement de l’économie réelle.
- Mais, compte-tenu de la présence de ce filet de sécurité, la finance privée prend parfois des risques excessifs en adoptant un comportement d’aléa moral.
La supervision des banques commerciales
La supervision des banques commerciales
- La crise financière de 2008 a fait apparaître certaines limites du système.
- À sa suite, des mesures ont été prises par les autorités pour améliorer la régulation financière et bancaire.
- Les Banques centrales, et autres institutions financières, ont donc mis en place une supervision bancaire.
- Les autorités ont établi des ratios de solvabilité ($=$ à $10\,\%$ depuis 2008) que toutes les banques doivent respecter, pour pouvoir faire face à leurs engagements à tout moment.
- Depuis novembre 2014, la supervision de la BCE s’exerce de deux manières :
- en direct, avec l’aide des autorités nationales de supervision, pour les établissements jugés « significatifs » ;
- par l’intermédiaire des autorités nationales de supervision (mais sous le contrôle de la BCE) pour les établissements jugés « moins significatifs ».