Comment nourrir une humanité en croissance ?
Un accès inégal aux ressources alimentaires
Un accès inégal aux ressources alimentaires
- La production agricole mondiale a augmenté plus vite que la population (multipliée par 3 en 50 ans).
- La ration moyenne par habitant a augmenté de plus de 20 % depuis 1960.
- Le nombre de personnes sous-alimentées a fortement diminué (de 37 % de la population mondiale en 1970 à 15 % en 2015).
- La production agricole mondiale serait suffisante pour nourrir l’humanité. Pourtant, 800 millions d’hommes souffrent encore de la faim aujourd’hui.
- Ce paradoxe s’explique par l’inégale répartition des ressources alimentaire dans le monde.
- Dans certains PMA (les pays les moins avancés), le taux de personnes sous-alimentées atteint parfois les 35 %.
- Dans certaines régions, les famines sévissent (entre 2010 et 2012, plus de 250 000 Somaliens sont morts de faim).
- En Asie, plus de 500 millions d’habitants sont sous-alimentés (environ 10 % de la population). Au problème de la sous-nutrition s’ajoute celui de la malnutrition.
- La malnutrition progresse dans le monde :
- la sous-nutrition touche principalement les pays du Sud.
- dans les pays riches et dans les pays émergents, c’est la suralimentation qui est en cause.
- L’obésité touche plus de 600 millions de personnes à travers le monde.
Des systèmes agricoles variés
Des systèmes agricoles variés
- Pour nourrir l’humanité, il existe plusieurs types de systèmes agricoles.
- Aujourd’hui, la majorité de la production agricole et alimentaire est assurée par l’agriculture productiviste.
- Cette agriculture a permis de multiplier par trois la production agricole mondiale en 50 ans.
- Elle mobilise moins de main-d’œuvre et nécessite moins d’espace agricole que l’agriculture paysanne.
- Dans les pays du Sud, deux milliards d’habitants pratiquent une agriculture vivrière.
- Cette agriculture permet tout juste aux paysans de subvenir à leurs besoins.
- 80 % des 800 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde sont des petits paysans qui pratiquent ce type d’agriculture.
Les défis alimentaires d’ici 2050
Les défis alimentaires d’ici 2050
- En 2050, nous serons entre 9 et 10 milliards d’habitants sur la Terre selon les prévisions de l’ONU.
- Les besoins alimentaires vont donc fortement augmenter, notamment dans le Sud.
- La sécurité alimentaire de demain repose donc sur une production agricole élevée et une redistribution plus équitable.
- L’agriculture intensive a de lourdes conséquences sur l’environnement (déforestation, assèchement et appauvrissement des sols, pollution des eaux, irrigation excessive qui provoque un épuisement des ressources en eau).
- Il faut donc que l’agriculture adopte des techniques plus durables.
- La qualité des aliments est un enjeu primordial:
- l’utilisation de dangereux pesticides et de multiples engrais menace la santé publique,
- et l’emploi de plus en plus fréquent d’OGM fait débat.
- L’agriculture doit désormais être une agriculture propre, respectueuse de la santé des hommes et de l’environnement.