Un développement inégal et déséquilibré

Les inégalités de développement

  • Il existe différents indicateurs qui permettent de mesurer le développement d’un pays ou d’une région :
  • l’IDH : compris entre 0 et 1, il divise les pays en trois groupes : pays au développement élevé, pays au développement moyen (pays émergents) et pays au développement faible ;
  • l’IPH : outil statistique qui calcule la part de population vivant en dessous du seuil de pauvreté ;
  • l’IPM : indice de pauvreté qui prend en compte dix indicateurs de privation dans les domaines de la santé, de l’éducation et du niveau de vie.
  • Ces différents outils soulignent la fracture Nord/Sud :
  • les pays du Nord sont les pays développés, enrichis depuis les révolutions industrielles du XIXe siècle notamment ;
  • les pays du Sud regroupent les pays émergents et les pays les moins avancés (PMA).

Des inégalités à toutes les échelles

  • Au sein même de cette distinction Nord/Sud, on observe de nombreuses inégalités.
  • À l’échelle continentale :
  • en Europe, les pays de l’Est ont un développement inférieur à celui de l’Europe occidentale ;
  • de même, si l’Afrique est considéré comme un continent pauvre, on ne peut comparer le développement de l’Afrique du Sud à celui du Niger.
  • À l’échelle nationale :
  • l’exemple de Mumbai est particulièrement parlant, avec, au sein de la même ville, des quartiers luxueux qui côtoient d’énormes bidonvilles.

De nouveaux besoins

  • L’accroissement de la population mondiale est une donnée qui vient compliquer le problème des inégalités, notamment avec la question de l’alimentation : on estime en effet qu’en 2050, la terre comptera 9 milliards d’habitants.
  • Le mode de consommation excessif des pays riches est un autre problème, notamment à cause de ses effets sur la planète.
  • Enfin, l’urbanisation massive de la population mondiale soulève le problème de l’aménagement durable des villes.