Une machine à calculer : le bit

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Mathématiques et mécanique

  • Le mot « algorithme » vient du mathématicien Muhammad Al-Khwarizmi, fondateur de l’algèbre. C’est grâce à ces travaux que les chiffres arabes et le système décimal sont arrivés en Europe.
  • La première machine à réaliser mécaniquement des calculs est inventée par Blaise Pascal en 1642 : la pascaline.
  • Au XVIIe siècle, le mathématicien Charles Babbage conçoit la machine à différences.
  • C’est à partir de la machine à différence, et en s’inspirant des métiers Jacquard, que Charles Babbage et la mathématicienne Ada Lovelace vont inventer la machine analytique, la toute première machine à calculer programmable.
  • Ada Lovelace est l’autrice du premier programme informatique.
  • La machine analytique reçoit à la fois des données et des instructions indiquant quelles opérations doivent être faites sur les données.
  • Les ordinateurs utilisent encore aujourd’hui le code binaire (à l’insu de l’utilisateur).
  • Ada Lovelace réalise que ce codage binaire permet de représenter et manipuler à la fois :
  • des nombres (avec un système en base $2$) ;
  • des concepts logiques (vrai ou faux).

Algèbre booléenne

  • L’algèbre booléenne est une théorie mathématique qui s’intéresse aux opérations sur les valeurs de vérité (vrai et faux) :
  • $0$ signifie faux ;
  • $1$ signifie vrai.
  • On appelle ces valeurs des valeurs booléennes ou des booléens.
  • Lois de base ($\text{ET}$, $\text{OU}$, $\text{NON}$) :
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Propriété

  • Soit un booléen $\text{a}$. On appelle $\text{non-a}$ (ou $\text{not-a}$) la négation de $\text{a}$ (autrement dit, $\text{non-vrai} = \text{faux}$ et $\text{non-faux} = \text{vrai}$).
  • Soient deux booléens $\text{a}$ et $\text{b}$.
  • Le booléen $\text{a ET b}$ est vrai si et seulement si $\text{a}$ est vrai et $\text{b}$ est vrai.
  • Le booléen $\text{a OU b}$ est vrai si et seulement si $\text{a}$ est vrai ou $\text{b}$ est vrai.
  • Une expression booléenne est une phrase qui est soit vraie, soit fausse.
  • La table de vérité d’une expression booléenne exprime sa valeur en fonction des valeurs prises par les booléens qui la composent.
  • Égalités : deux expressions booléennes sont égales si elles ont la même table de vérité.
  • Les égalités du théorème de Morgan :
  • Première loi de Morgan : $\overline{\text{a}+\text{b}}=\bar{\text{a}}\cdot\bar{\text{b}}$
  • Deuxième loi de Morgan : $\overline{\text{a}\cdot\text{b}}=\bar{\text{a}}+\bar{\text{b}}$
  • Il existe d’autres opérateurs booléens, mais ils peuvent tous s’exprimer à partir des trois opérateurs $\text{non}$, $\text{et}$, $\text{ou}$.
  • Deux autres opérateurs sont particulièrement connus :
  • OU exclusif ($\text{XOR}$), on note :$$\text{a XOR b}=(\text{a}+\text{b})\cdot\overline{\text{a}\cdot\text{b}}$$
  • implication, on note : $$\text{a IMPLIQUE b}=\bar{\text{a}}+\text{b}$$

Coder des nombres en binaire

Entiers en base $2$

  • Dans le système binaire, chaque bit représente une puissance de $2$ (celle correspondant à sa position dans le nombre).
  • La valeur du nombre se calcule en additionnant les puissances de $2$ correspondants à chaque bit valant $1$.
  • À l’inverse, pour calculer l’expression binaire d’un nombre $x$ exprimé en décimal, il faut suivre un l’algorithme spécifique.
  • Le bit qui correspond à $2n$ n’est pas le $n$-ième bit mais le $(n+1)$-ième bit.

Addition binaire

L’algorithme d’addition, utilisé en primaire avec le système décimal, fonctionne également pour le système binaire.

  • On pose l’addition comme en primaire et on additionne les chiffres colonne par colonne.
  • La somme de deux bits vaut toujours $0$, $1$ ou $2$.
  • Si la somme vaut $0$ ou $1$, on l’inscrit sous la colonne.
  • Si elle vaut $2$, on inscrit $0$ et on met $1$ en retenue.
  • Avec une retenue, il se peut que la somme vaille $3$.
  • Si c’est le cas, on inscrit $1$ et on met $1$ en retenue.