Vers une agriculture durable
Définitions à retenir : écosystème, producteur primaire, biocénose, biotope, production primaire brute, production primaire nette, agrosystème, intrant, sélection génétique, OGM.
Écosystèmes naturels
Écosystèmes naturels
- On appelle réseau trophique les relations alimentaires au sein de la biocénose. Chaque écosystème connaît des conditions bien précises. On parle de biotope.
- L’énergie principale est le Soleil qui permet aux végétaux de réaliser la photosynthèse. La plus grande partie de cette énergie permet la production primaire brute.
- La production primaire brute est utilisée de différentes façons :
- une partie est dégradée sous forme d’énergie par la respiration des plantes ;
- une partie n’est pas utilisée par la plante et retourne au sol où elle va être utilisée par les décomposeurs ;
- et une partie (la production primaire nette) va être utilisée par les animaux de l’écosystème comme source alimentaire.
- Lors de la production primaire nette, une partie de l’énergie est utilisée par les animaux pour respirer. L’autre partie est non assimilée par l’animal : ce sont les excréments qui seront une source d’énergie pour les décomposeurs du sol.
- Les décomposeurs du sol dégradent également une partie de leur énergie pour respirer.
- Dans un écosystème naturel, il n’y a pratiquement pas d’échanges de flux et d’énergie avec l’extérieur si ce n’est l’énergie solaire qui est à la base de l’écosystème.
Agrosystèmes
Agrosystèmes
- Un agrosystème est l’équivalent agricole de l’écosystème.
- L’Homme apporte de nombreux intrants et exporte la biomasse de l’agrosystème.
Pratiques collectives et conséquences globales
Pratiques collectives et conséquences globales
- En prenant l’exemple d’un champ de maïs comme agrosystème, on constate qu’il existe différentes finalités aux épis de maïs récoltés dans l’agrosystème :
- nourrir les Hommes directement ;
- nourrir des animaux d’élevage ;
- servir d’agrocarburant.
- Lorsque l’Homme n’est que consommateur secondaire des épis de maïs, il y une perte d’énergie.
Amélioration des espèces et impacts des pratiques agricoles
Amélioration des espèces et impacts des pratiques agricoles
- À l’origine de toute plante cultivée il y a un ancêtre sauvage que l’Homme a domestiqué.
- L’Homme réalise ensuite une sélection naturelle, et crée des organismes génétiquement modifiés (OGM) car ceux-ci sont plus résistants et la technique permet de choisir les caractéristiques de la plante.
- Toutefois, l’utilisation d’intrants à outrance a montré de graves conséquences sur la santé de notre planète et de ses habitants à différents niveaux :
- pollution de l’eau ;
- coût en énergie fossile ;
- mort des abeilles et d’une partie des décomposeurs du sol ;
- action néfaste des pesticides sur la santé.
Pratiques agricoles pour une agriculture durable
Pratiques agricoles pour une agriculture durable
- Il existe différentes techniques à mettre en œuvre pour imiter le fonctionnement d’un écosystème naturel et obtenir une agriculture durable :
- la rotation des cultures ;
- le non-travail du sol ;
- l’utilisation de la biodiversité naturelle ;
- l’utilisation d’un couvre-sol végétal entre deux cultures.