Crédit photo : Célébration de la capitulation de l’Allemagne le 8 mai 1945, Ministère de l’information, division photographie, 1945
- En Europe, l’axe s’affaiblit progressivement face aux offensives de l’Ouest (sur le front français), de l’Est (sur le front soviétique) et du Sud (après la chute du régime italien de Mussolini).
- Le Führer, sentant la défaite venir depuis plusieurs mois, finit par se suicider le 30 avril 1945, laissant à son successeur le soin de s’occuper du Reich. Mais l’issue de la guerre est déjà établie, des villes allemandes sont bombardées. Dès lors, l’amiral Donitz, son successeur, n’a d’autre choix que de négocier avec les Alliés.
C’est donc sur l’initiative de l’amiral Donitz que les Allemands cherchent à faire cesser la guerre. La reddition de l’armée allemande est signée le 7 mai 1945 à Reims. Néanmoins, Staline insiste pour que la capitulation soit également signée à Berlin, ville contrôlée par l’URSS et capitale de l’Allemagne. C’est donc dans la nuit du 8 au 9 mai qu’est signée la capitulation par le maréchal allemand Keitel et l’amiral Von Freiburg.
Le 8 mai 1945 se sont également déroulés des massacres en Algérie française, dans les villes de Sétif et Guelma, répressions antinationalistes par les forces de l’ordre françaises à la suite d’émeutes.
- La guerre en Europe prend fin avec la victoire des Alliés et la destruction du Reich.
- Il faut noter que la capitulation allemande n’implique pas la fin de la guerre puisque le Japon ne capitule, lui, que le 2 septembre 1945.
- Pour ce qui est de l’Algérie, ces événements forgeront une mémoire collective et seront, pour certains, le catalyseur de la guerre qui interviendra une dizaine d’années plus tard.