Evénement historique
Guerre d’Iraq – 20 mars 2003 - 1er mai 2003
Contexte
  • Le 11 septembre 2001, les attentats du World Trade Center choquent la population américaine et émeuvent le monde. Jamais les États-Unis n’avaient connu une attaque sur leur propre sol, excepté Pearl Harbor, à Hawaï. Les attentats sont revendiqués par Oussama Ben Laden.
  • Les États-Unis vont alors se lancer dans la guerre contre le terrorisme : l’immigration est plus régulée, et une nouvelle administration est créée pour assurer la sécurité intérieure.
  • Dès 2001, une coalition internationale débarque des troupes en Afghanistan : on soupçonne Ben Laden de s’y être réfugié.
  • En janvier 2002, George W. Bush définit un « axe du mal », composé de l’Iraq, de la Corée du Nord et de l’Iran. Il envisage des frappes préventives contre ces pays, qui, selon lui, soutiennent le terrorisme ou souhaitent porter atteinte aux États-Unis. C’est dans ce cadre qu’a lieu la guerre d’Iraq.
Déroulement

Invoquant la présence d’armes de destruction massive, Bush souhaite intervenir militairement en Iraq. Contre l’avis de l’ONU, et avec une coalition rassemblant quarante-neuf États, avec entre autre les Britanniques et les Australiens (la France, présidée par Jacques Chirac, désapprouve l’intervention et n’y participe pas), les troupes américaines pénètrent en Iraq le 20 mars 2003 : l’opération « Liberté Irakienne » est lancée. En mois d’un mois, la dictature de Saddam Hussein tombe, celui-ci est capturé en décembre. La coalition ne rencontre qu’une faible résistance des forces Irakiennes : la ville de Tikrit, dont est originaire Saddam Hussein, tombe elle aussi facilement. Le conflit s’achève le 1er mai avec la capitulation des Irakiens.

Conséquences
  • Les forces coalisées découvrent un pays en ruine. En juin 2003, un gouvernement de transition est mis en place. Mais la présence des troupes d’occupation et la lutte de pouvoir qui confronte les sunnites et les chiites entraînent des vagues d’attentats dans le pays.
  • Un an après la fin du conflit, aucune arme de destruction massive n’a été retrouvée, alors que c’était la justification première des dirigeants américains à l’initiative de l’opération militaire.
  • À partir de 2007, le Congrès américain ne soutient plus les positions de George Bush, et l’opinion publique est devenue hostile à un conflit meurtrier. Malgré la mise en place d’institutions, de services publics, et de formation d’une armée régulière, l’Iraq est en proie à une grande instabilité. Barack Obama, élu en 2008, propose dans son programme le retrait des troupes américaines : les soldats quittent le sol irakien en 2011. On dénombre 4 500 tués côté américain, et 115 000 côté irakien (civils inclus).