2 août 1990 - 28 février 1991
Personnages
George W. Bush
Saddam Hussein
Crédit image : Sergent Joe Coleman, 1991
Après l’échec de négociations en juillet, l’Iraq envahit le Koweït le 2 août 1990 sans rencontrer de résistance.
La communauté internationale émet immédiatement de très vives réactions, craignant que cette invasion ne déstabilise le marché du pétrole.
Ayant convaincu l’Arabie saoudite que Saddam Hussein compte les envahir, les États-Unis rassemblent rapidement une coalition internationale pensant s’engager dans une guerre humanitaire pour instaurer un gouvernement démocratique en Iraq.
Le 6 août 1990 est ainsi lancée l’opération « Bouclier du Désert » : entre septembre et novembre, plus d’une trentaine de pays (anglo-saxons, européens et arabes) massent près de 600 000 hommes à la frontière iraquienne contre 500 000 Iraquiens peu équipés, sous le commandement des américains Schwarzkopf et Powell. Une grande propagande occidentale soutient l’effort de guerre.
Le 17 janvier 1991 débute l’opération « Tempête du Désert » : l’aviation coalisée s’attaque à l’Iraq et à son armée. En 43 jours, 88 000 tonnes de bombes sont déversées sur l’Iraq, engendrant de terribles dégâts collatéraux.
Le 23 février, l’armée de terre entre sans dans un Iraq laissé sans résistance.
Le 26 février, les Iraquiens commencent à se retirer du Koweït.
Le 28 février, Bush craint que les chiites, que la coalition a incité à se révolter contre Saddam Hussein, ne prennent le pouvoir en Iraq : il arrête donc la marche de la coalition, au grand étonnement de l’opinion internationale. Saddam Hussein est épargné, et plus encore : la coalition le laisse libre de réprimer la révolte qu’elle a engendrée.