Introduction
L’exercice cartographique est très proche du commentaire de document. Il s’agit de répondre à une question, non pas à l’aide d’un texte mais à l’aide d’une carte. Tout comme l’étude de document, il convient en effet d’élaborer une problématique (qui sera le titre de la carte) et d’élaborer un plan en trois parties, subdivisées en sous-parties (qui seront les parties de la légende). Il ne s’agit donc pas d’apprendre par cœur des cartes déjà toutes faites (même si cet exercice pourra aider à affiner la légende), mais bien de construire une légende problématisée. En ce sens, la légende doit être cohérente et fournir une réponse argumentée à la problématique choisie.
Le titre
Le titre
Première chose à réaliser lors de la réception du croquis : trouver le titre. Une carte sans titre est forcément pénalisée.
La question à laquelle il faut répondre est seulement un guide pour le titre du document. C’est certes un guide précieux, et il arrive que le titre soit proche de la question mais c’est à l’élève d’élaborer sa problématique sans trop s’éloigner du sujet.
L’élaboration de la légende
L’élaboration de la légende
Il faut élaborer la légende AVANT de commencer le croquis.
Pour cela, il est nécessaire de choisir au préalable les motifs ou symboles qu’il faudra utiliser pour réaliser la carte. Il existe une série de symboles types pour représenter tel ou tel phénomène. Une ville est en général un rond, une ZIP un losange, un flux est représenté par une flèche, etc. Il faut dans ce cadre bien prendre garde aux hiérarchies.
Pas question, par exemple, de dessiner un cercle de même taille pour Paris et pour Nîmes.
Même chose lors des flux, il y en a des plus importants que d’autres, qui impliquent des flèches plus épaisses que d’autres. Deux éléments identiques et de même taille impliquent qu’ils ont le même poids et qu’ils jouent un rôle équivalent dans la problématique.
Il n’est pas recevable par exemple de réaliser une flèche de la même taille pour les flux commerciaux entre les USA et le Japon et entre le Japon et l’Amérique du Sud.
La légende doit être composée de trois parties (deux parties sont généralement tolérées) qui correspondent aux trois points principaux soulevés par la problématique. C’est en ce sens que l’exercice cartographique ressemble à une étude de document.
Les sous-parties permettent d’enrichir la partie principale, à condition qu’elle soit présentée de manière hiérarchisée et problématisée.
Par exemple, dans une carte sur l’industrialisation de la France, il ne s’agit pas de marquer les noms des grandes métropoles « parce qu’il faut les marquer », sans aucun but démonstratif, mais bien pour souligner ensuite, à l’aide de compléments dans la légende, qu’il existe en France de grands réseaux industriels qui s’organisent autour de quelques métropoles.
Chaque élément placé dans la légende doit servir à comprendre un peu plus la problématique. Un élément qui ne permet pas d’enrichir et d’expliciter la problématique est considéré hors-sujet.
Après la légende
Après la légende
Une fois que la légende est élaborée de manière hiérarchique au brouillon, il faut alors la recopier au propre. Ce n’est qu’ensuite qu’on peut indiquer directement sur le croquis :
- le nom des principales villes et métropoles mondiales ;
- le nom des océans ;
- des pays, voire des continents selon les problèmes soulevés.
Dans le cas d’une carte sur la France par exemple, il est nécessaire de noter le nom des mers et océan qui bordent le pays, ainsi que le nom des fleuves et pays frontaliers.
Un bon croquis est celui qui répond à la question de manière pertinente mais personnalisée, tout en respectant la nomenclature des figurés et qui présente un travail propre. Ce dernier point est essentiel pour l’obtention d’une bonne note. Dans le cas d’une excellente légende mais présentée sur un croquis brouillon (ratures, bavure de feutres, etc.) il est possible de ne pas obtenir la moyenne.