Crédit photo : European People’s Party, 2017
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Son père est pasteur et sa mère professeur. C’est une élève brillante mais réservée, très douée en mathématiques et en langues étrangères. Diplômée de physique à l’Université de Leipzig en 1978, elle entre comme chercheur à l’Académie des sciences de Berlin-Est, où elle soutient une thèse en chimie quantique en 1986. En 1989, elle commence une carrière politique. Favorable à la réunification allemande, elle entre à l’Union chrétienne-démocrate (CDU) en 1990, le parti du chancelier fédéral Helmut Kohl, qui la nomme ministre de la Jeunesse et de la Famille en 1991.
Ministre de l’Environnement en 1994, elle devient secrétaire générale de la CDU en 1998, et prend la tête du parti en 2000. En 2002, elle prend le poste de présidente du groupe parlementaire CDU-CSU, et devient donc chef de l’opposition au gouvernement Schröder II (Parti social-démocrate). Lors des élections législatives fédérales allemandes de 2005, son groupe remporte la majorité des 631 sièges du parlement avec 226 sièges, faisant d’elle la première chancelière d’Allemagne. Depuis 2005, Angela Merkel a cumulé trois mandats en tant que chancelière. Dès son arrivée au pouvoir, elle intensifie les réformes de Gérard Schröder dans le secteur du travail et œuvre pour l’Union européenne. Grâce à elle, l’Allemagne sort renforcée de deux crises économiques : celles de 2009 et de la zone euro. Elle joue un rôle prépondérant dans la résolution de la crise de la dette publique grecque en adoptant une position sévère vis-à-vis de la Grèce pour que le gouvernement accepte les mesures d’austérité.
En 2015, face à la crise migratoire en Europe, elle fait de l’Allemagne un pays d’accueil, prenant ainsi le parti des réfugiés. Mais suite aux nombreuses agressions sexuelles du nouvel an 2016 en Allemagne, elle se voit contrainte de réduire cette politique d’accueil, ce qui entraîne une baisse de sa cote de popularité.
Crise de la dette publique grecque Crise migratoire en Europe