Crédit image : Jules Lunteschütz, 1855
Schopenhauer est né dans une famille de riches financiers de Dantzig, en Allemagne. Avant d’entreprendre de brillantes études de sciences naturelles et de philosophie, il fait un long voyage en Europe et étudie les mœurs et la politique étrangère.
Influencé par la lecture de Platon, de Kant et par la philosophie indienne, il rédige en 1819 sa première œuvre philosophique : Le monde comme volonté et comme représentation qui ne sera réellement reconnue qu’après sa mort. Profondément pessimiste et mélancolique, il se retire à Francfort pour écrire. Il y meurt en 1860.
La Quadruple Racine du principe de raison suffisante - (1813) Le Monde comme volonté et comme représentation - (1818) Les Deux Problèmes fondamentaux de l’éthique - (1838-1840)
Schopenhauer est considéré comme un philosophe extrêmement pessimiste. Selon lui, le moteur de l’existence est par essence la volonté humaine sous la forme d’un désir irrépressible mais jamais assouvi. L’Homme n’est, à son sens, que pulsions. Dès lors, le philosophe remet en cause le pouvoir de la raison pour comprendre le monde et la possibilité pour l’Homme d’accéder au bonheur. Son œuvre influencera profondément le philosophe Nietzsche dans sa vision du monde.
« L’être humain est, au fond, un animal sauvage et effroyable. Nous le connaissons seulement dompté et apprivoisé par ce que nous appelons la civilisation. »
« Dans la vie […] nous combinons un plan ; mais celui-ci reste subordonné à ce qu’il plaira de faire […] au sort. »
« Pour ne pas devenir très malheureux, le moyen le plus certain est de ne pas demander à être très heureux. »