Philosophe
Baruch Spinoza
Biographie

Crédit image : artiste inconnu

Né en 1632 dans le quartier juif d’Amsterdam, Baruch Spinoza fait son éducation au milieu de libres penseurs et de chrétiens libéraux. À 24 ans, il est excommunié de la synagogue pour la mise en doute du caractère authentique des textes sacrés. Il va par la suite gagner modestement sa vie dans le taillage de lentilles optiques pour lunettes et microscopes.

D’abord porté par le cartésianisme de Descartes, il s’en détache peu à peu pour imaginer son propre système de pensée. Pour ce faire, il se retire à Rijnsburg, petit village hollandais où il écrit notamment son Traité théologico-politique. Mais la parution de ses œuvres est toujours sujette aux attaques car ces dernières sont considérées comme profanes et athées par le milieu religieux. Il meurt en 1677 à La Haye, lieu de sa dernière retraite. En 1678, ses œuvres sont interdites car accusées de blasphème.

Bibliographie sélective

Traité de la réforme de l’entendement - (1661)
Traité théologico-politique - (1670)
Traité politique - (1677)
L’Éthique - (1677)

Œuvre

La pensée de Spinoza est structurée en système quasi-mathématique. Son œuvre majeure, L’Éthique, organisée en définitions et démonstrations, témoigne de l’extrême rigueur dont le philosophe a toujours fait montre. Il tente dans ce traité de définir l’essence de toute chose en partant du postulat de l’existence de Dieu non pas comme transcendance divine, mais comme ne faisant qu’un avec la Nature. Sa philosophie de l’Homme repose sur l’idée que l’être humain, détruit par le désir, est perfectible grâce à la connaissance et la recherche des bonnes passions, comme la joie.

Citations

« Le désir est l’essence même de l’homme, c’est à dire l’effort par lequel l’homme s’efforce de persévérer dans son être. »

« Le bien suprême de l’âme est la connaissance de Dieu ; et la vertu suprême de l’âme, c’est connaître Dieu. »

« La joie est le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection ».