Crédit image : Johann Gottlieb Becker, 1768
©Musée National Schiller
En 1724, Kant naît en Prusse-Orientale dans une famille modeste. Il entre en 1740 à l’université de Königsberg et suit des cours de mathématiques et de philosophie. Il y découvre également la physique de Newton. Il devient ensuite précepteur pendant quelques temps, avant d’être nommé professeur à l’université de Königsberg, où il passera toute sa vie.
Il devient sous-directeur de la Bibliothèque de la Cour en 1766, et en 1781 il publie son premier ouvrage majeur, la Critique de la raison pure. Son travail est consacré par son entrée à l’Académie royale des sciences et des lettres de Berlin. Il termine sa vie très réglée dans la même ville en 1804.
Critique de la raison pure - (1781) Critique de la raison pratique - (1788) Fondement pour la métaphysique des mœurs - (1785) Critique de la faculté de juger - (1790)
Le projet de Kant est d’examiner de manière critique les capacités de la raison et son champ d’action. Il se pose alors trois grandes questions qui concernent dans un premier temps la connaissance (philosophie théorique) que l’on retrouve dans la Critique de la raison pure, puis la morale (philosophie pratique) étudiée dans Critique de la raison pratique ainsi que dans Fondation de la métaphysique des mœurs et enfin la théologie (philosophie esthétique) dans Critique de la faculté de juger.
Les ouvrages de Kant n’ont pas rencontré un grand engouement de son vivant, mais sa postérité ne fait aucun doute puisque sa pensée a largement influencé la philosophie contemporaine, notamment au XIXe siècle.
« L’autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes. »
« Une beauté naturelle est une belle chose ; la beauté artistique est une belle représentation d’une chose. »
« Nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes. »