Crédit photo : Félix Nadar
Né à Nîmes en 1787, François Guizot se fait remarquer par ses talents littéraires et acquiert rapidement un nom dans la société parisienne. À la fin des Cent-Jours, il porte un message à Louis XVIII lui indiquant qu’une restauration de la monarchie ne pourra fonctionner que sur l’adoption d’une politique libérale. Or, la monarchie hésite alors à revenir à l’Ancien Régime d’avant 1789, sous la pression des ultra-royalistes. Il devient secrétaire général au ministère de la Justice sous la Seconde Restauration, puis il démissionne. Il se pose comme l’un des plus fervents opposants libéraux au règne de Charles X. Entré à la Chambre des députés en janvier 1830, il décrie vivement les ordonnances de Saint-Cloud du 25 juillet 1830 qui déclenchent les Trois Glorieuses (27 au 29 juillet 1870). Elles précipitent la chute de Charles X, et Louis-Philippe Ier (branche orléaniste) devient « roi des Français ».
Ministre de l’Instruction publique sous la monarchie de Juillet, il fait passer la célèbre loi du 28 juin 1833, dite « loi Guizot », qui dote les communes d’une école primaire et les départements d’une école normale pour la formation des instituteurs. Il est nommé à l’Académie française en 1836. Il exerce les fonctions de ministre des Affaires étrangères et de président du Conseil entre 1840 et 1848 et meurt en 1874.
Restauration (règnes de Louis XVIII et de Charles X) Monarchie de Juillet (règne de Louis-Philippe) Loi du 28 juin 1833 Révolution de 1848