Crédit photo : Friedrich Hartmann, vers 1875
Nietzsche est né à Röchen, près de Leipzig, en 1844 dans une famille luthérienne. Il étudie la philologie à l’université de Bonn, et devient professeur de philosophie en 1869. C’est à cette période qu’il lit pour la première fois Schopenhauer et rencontre Wagner, avec qui il nouera une solide amitié. Il arrête d’enseigner en 1879 et se brouille avec son ami.
Commence alors une longue période de solitude et de souffrance en lien avec un état de santé très fragile. Exilé dans les Alpes, il ne cesse pas d’écrire pour autant. Après une grave crise de démence en 1889, Nietzsche s’enfonce dans l’inconscience jusqu’à sa mort, qui survient en 1900.
Le Gai Savoir - (1882) Ainsi parlait Zarathoustra - (1883-1885) Par-delà le bien et le mal - (1886) Le Crépuscule des idoles - (1889)
Nietzsche s’est intéressé à de nombreux champs de la pensée. Contestant la transcendance divine et le monde métaphysique, il s’est interrogé dans toute son œuvre sur les raisons des actions et croyances humaines. On le connaît particulièrement comme précurseur du nihilisme, doctrine refusant toute forme de valeur et de morale, ne donnant d’importance qu’à la destruction et la mort. Selon Nietzsche, cette façon de pensée est toute naturelle car elle est le résultat de plus de vingt siècles d’un occident décadent.
« Que d’hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller. »
« La morale n’est qu’une interprétation – ou plus exactement une fausse interprétation – de certains phénomènes ».
« Le christianisme et l’alcool, les deux plus grands agents de la corruption. »