Crédit photo : auteur inconnu, vers 1898
Vincenzo Gioacchino Pecci est né à Carpineto Romano. Il a été élevé dans un collège des Jésuites, celui de Viterbe. Par la suite il a été archevêque de Pérouse en 1846, avant de devenir cardinal.
Successeur de Pie IX, Léon III a été intronisé pape au conclave (lieu où sont enfermés les cardinaux rassemblés pour élire le pape) en 1878. Il est alors le 256ᵉ pape de l’Église catholique. Son pontificat est marqué par l’encyclique Rerum Novarum de 1891 (lettre adressée par le pape à tous les évêques, et parfois également à l’ensemble des fidèles) qui est devenu un texte de référence de la pensée sociale de l’Église. Il y exprime son intérêt pour la question ouvrière et sa condamnation du libéralisme économique comme modèle économique. Il y rejette également le socialisme, qu’il voit comme la théorie qui vise à l’abolition de la propriété privée. Cette abolition n’entraîne rien de positif, seulement du tort et de la haine.
L’encyclique Au milieu des sollicitudes (1892) marque elle aussi son temps : le pape y encourage l’adhésion des catholiques français à la IIIe République.
Soucieux du développement de la recherche scientifique, il a notamment permis l’accès aux archives du Vatican pour les chercheurs en 1881.
Décédé à l’âge de 93 ans, il a régné sur le trône pontifical pendant 25 ans.
IIIe République