Né en 1976 dans le Val-d’Oise, Maxime Chattam se décrit lui-même comme un enfant rêveur, attiré par le cinéma et la fiction en général. Durant son enfance, il voyage aux États-Unis, à Portland, qui deviendra le décor de L’Âme du mal, son premier roman et premier volume de la Trilogie du mal. Ses premiers coups de cœur littéraires influenceront son univers fantastique : à quatorze ans, il découvre Le Seigneur des anneaux, puis il enchaîne avec des romans de Stephen King et de H.P. Lovecraft, tous les deux des grands noms de la littérature d’épouvante.
Après des fantasmes non réalisés de carrière d’acteur, Maxime Chattam joue finalement un rôle de figurant dans une pièce de Robert Hossein, où il rencontre le comédien Pierre Hatet. Celui-ci lit les textes de Maxime Chattam et lui conseille d’écrire pour le théâtre. Chattam s’exécute, mais ne publiera jamais sa pièce.
Il navigue encore quelques années entre des petits boulots peu satisfaisants, tout en rédigeant Le Cinquième règne, qu’il ne publiera qu’en 2003, après L’Âme du mal. C’est avec ce dernier livre que sa carrière littéraire décolle. Depuis, Maxime Chattam se consacre entièrement à l’écriture et devient un auteur à succès.
La Trilogie du mal - (2002-2004) Le Cinquième règne - (2003) Que ta volonté soit faite - (2015) Autre-Monde - (2008-2016)
Maxime Chattam écrit principalement des thrillers, abordant fréquemment la question du mal. Il compose des ouvrages à suspense au rythme effréné durant lesquels des policiers ou des journalistes mènent des enquêtes difficiles qui les plongent dans la traque de tueurs en série comme dans La Trilogie du mal, ou dans l’univers de l’industrie pornographique dans La Promesse du mal. Plus récemment, Maxime Chattam s’essaie au genre de la fantasy avec sa saga Autre-monde, qui se situe dans un univers post-apocalyptique. En 2016, il revient au roman policier avec Le Coma des mortels.
« Durant toute notre existence, nous marchons sur le trottoir d’une grande ville et nous croisons des hommes et des femmes complètement instables, dérangés. Mais nous ne le savons pas. Nous ne le voyons pas, bien qu’ils existent, parfois très proches de nous. »
L’Âme du mal , 2002
« Tirer un trait définitif sur ses jouets, c’était enterrer son enfance à jamais. C’était creuser ce fossé qui éloigne pour l’éternité les adultes du monde des féeries juvéniles, cela revenait à renoncer à la magie de l’enfance. il aimait trop ce monde où l’on pouvait encore se donner l’illusion d’être vraiment quelqu’un d’autre. »
Le Cinquième règne , 2003
« Les fantômes ne dépendent pas des lieux, il n’y a guère que les hommes et les femmes qui sont hantés, jamais les maisons. »
Que ta volonté soit faite , 2015
« Dieu n’est peut-être qu’un concept pour définir l’énergie de la vie. Et si Dieu n’était qu’une étincelle, celle qui est au cœur de la vie, si Dieu était l’image de la Terre : un être sans conscience réflexive, juste une énergie : cette électricité vitale à l’existence, le principe même de la vie ? »
Autre-Monde, Tome 1 : L’Alliance des Trois , 2002