Crédit photo : Harris & Ewing, 1914
Avocat de formation, Raymond Poincaré ne tarde pas à se faire connaître dans le milieu politique grâce à son intelligence, son charisme et son éloquence.
Élu député de la Meuse en 1887, il représente le département à la Chambre de 1887 à 1903 puis au Sénat (1903-1913/ 1920-1934). Il se voit attribuer les ministères de l’Instruction publique et des Beaux-Arts en 1893, des Finances (1893-1895), puis il redevient ministre de l’Instruction publique en 1895 avant d’être vice-président du Conseil (1895-1897). Devenu président du Conseil (1912-1913), il fonde un cabinet d’union nationale, pour faire face à la crise du pays. Désormais ministre des Affaires étrangères, il renforce la présence française au Maroc et les ententes stratégiques internationales (Triple-Entente, Russie).
Élu président de la République (1913 - 1920), il est impuissant face à la crise politique ; malgré des réticences, il appelle Clémenceau à la tête du Conseil en 1917. De retour à la tête du Conseil (1922-1929), il impose le paiement des réparations à l’Allemagne en occupant la Ruhr. Toutefois, la crise financière qui suit impose une dévaluation de la monnaie renflouant les caisses de l’État. En parallèle, il mène des négociations sur la question des réparations et des dettes de guerre, aboutissant à l’application du plan Dawes puis du plan Young. Il quitte le monde politique en 1929.
Boulangisme (1886-1889) Scandale du Panama (1893) Affaire Dreyfus (1894-1906) Constitution du protectorat du Maroc (convention de Fès du 30 mars 1912) Première Guerre mondiale (1914 -1918) Conférence de Cannes (1922) Plan Dawes - conférence de Londres (1924) Plan Young (1930)