Crédit image : Frans Hals, musée du Louvre, entre 1649 et 1700
Crédit photo : André Hatala, 1997
Né en Touraine en 1596, René Descartes passe une enfance difficile du fait de sa santé fragile. Néanmoins après avoir obtenu une licence en droit, il se rend à Paris pour étudier. Suivent diverses années passées à voyager, dans le cadre d’une carrière militaire d’abord, puis à titre personnel ensuite. De retour en France, il se fait connaître dans le cercle scientifique par ses recherches et ses inventions mathématiques. Il s’installe ensuite en Hollande et se consacre exclusivement à ses études.
Suite à la condamnation de Galilée en 1633, il publie ses idées avec une grande prudence. Malgré cela, ses ouvrages lui vaudront d’être la cible de nombreuses controverses. En 1649, il devient le tuteur de la reine Christine de Suède et part à Stockholm. Il décède l’année suivante en 1650.
Discours de la méthode, 1637 - (1637) Méditations métaphysiques - (1641) Principes de la philosophie - (1644) Traité des passions de l’âme - (1649)
Pour Descartes le savoir doit se soumettre à une méthode. Il utilise le doute pour faire émerger la vérité, car ce qui est indubitable est vrai par essence. Cette nouvelle métaphysique l’amène ensuite à s’interroger sur le dualisme de l’âme et du corps et sur la nature et l’existence de Dieu.
Ses travaux les plus connus en philosophie sont publiés entre 1637 et 1649, à la suite de la condamnation de Galilée. Cet évènement le décide à remanier ses travaux, ayant été sur le point de publier Le Monde ou le Traité de la lumière, dans lequel il utilise aussi l’idée du mouvement de la Terre. Il n’échappera pas cependant aux attaques pour hérésie suite à la publication des Méditations métaphysiques.
« Que pour examiner la vérité il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut. »
« Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie, que je cherchais. »
« Il est certain que moi, c’est-à-dire mon âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement et véritablement distincte de mon corps, et qu’elle peut être ou exister sans lui. »