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Freud naît en 1856 en Moravie (dans l’empire d’Autriche) dans une famille juive peu pratiquante. Sa famille s’installe ensuite à Vienne où il suit des études de médecine. Il est diplômé en 1881 et se rend à Paris auprès du docteur Charcot, éminent neurologue, avec lequel il assiste à des séances d’hypnose.
En 1895, Freud et un collègue publient les premiers travaux menés auprès de patients névrosés. Ce sont les balbutiements de la psychanalyse. Ses études lui valent un grand intérêt de la part de ses confrères et sa situation financière s’améliore. Au début des années 1900, la doctrine de la psychanalyse est reconnue et défendue, puis, en 1908 est fondée la Société viennoise de psychanalyse.
La Première Guerre mondiale met un frein à ces avancées et Freud n’exerce que peu. Ses ouvrages, brûlés lors d’autodafés, lui valent bientôt la haine des nazis. Il ne s’exile cependant en Angleterre qu’en 1938. Il décède d’un cancer à Londres l’année suivante.
L’Interprétation des rêves - (1900) Cinq leçons sur la psychanalyse - (1910) Totem et tabou - (1913) Malaise dans la civilisation - (1929)
L’œuvre de Freud est fondatrice de la psychanalyse. Que ce soit à travers l’étude de cas de patients ou de lui-même, il met en exergue des principes comme l’inconscient, le subconscient, le moi ou le sur-moi, le transfert, etc. qui permettent de mieux comprendre les malades et leurs problèmes. Ses travaux se sont penchés aussi sur le mécanisme des rêves et de la sexualité. Bien que certains aspects de ses théories aient été critiqués depuis, on ne peut pas nier que Freud et son œuvre ont eu un rôle fondateur.
« L’interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l’inconscient dans la vie psychique. »
« En fixant fortement ses adeptes à un infantilisme psychique et en leur faisant partager un délire collectif, la religion réussit à épargner à quantité d’êtres humains une névrose individuelle. »
« La question du but de la vie humaine a été posée d’innombrables fois ; elle n’a jamais encore reçu de réponse satisfaisante. Peut-être n’en comporte-t-elle aucune. »