Né en Suède en 1954, Stieg Larsson s’intéresse rapidement à la science-fiction. Il publie des fanzines pendant son adolescence, avant d’intégrer à l’âge adulte la plus grande association scandinave de science-fiction, dont il devient président en 1980.
Journaliste et critique littéraire de métier, Stieg Larsson et sa biographie sont surtout marqués par une histoire de succès littéraire posthume pour le moins ironique. Le célèbre écrivain de la trilogie Millénium propose en effet sa série à un éditeur quelques mois avant sa mort prématurée d’une crise cardiaque en 2004, alors que ses romans connaîtront dès leur publication un retentissement international.
Autre aspect marquant de sa vie, son engagement pour la cause antiraciste et anti-extrême droite, qui lui a valu des menaces de mort. Dans le cadre de cet engagement, il a donné des conférences dans le monde entier et coécrit un essai sur l’extrême droite (La Droite extrême, en 1991).
Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, Millénium, Tome I - (2005) La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette, Millénium, Tome II - (2005) La Reine dans le palais des courants d’air, Millénium, Tome III - (2005)
Stieg Larsson n’est devenu auteur de fiction que pendant ses années de maturité, aussi ne nous a-t-il laissés que la trilogie Millénium dont le héros, Mikaël Blomkvist, est journaliste comme l’auteur. La trilogie se vend à travers le monde en dizaines de millions d’exemplaires, et se voit adaptée au cinéma à deux reprises (une version suédoise et une version américaine). L’œuvre marque notamment par le duo original formé par Mikaël et Lisbeth Salander, une jeune femme atypique d’une grande intelligence qui excelle quand il s’agit de débusquer et rassembler des informations sur les gens. La série doit aussi probablement son succès au fait qu’elle conjugue les problématiques personnelles (Blomkvist et Salander sont peu enclins à rentrer dans le moule des convenances) et des thématiques plus universelles, comme le côté obscur du monde de la finance.
Une suite paraît en 2015, écrite par David Lagercrantz (Ce qui ne me tue pas).
« Il existait toute une armée de gens qui semblaient n’avoir rien de mieux à foutre que d’essayer de diriger sa vie et, si possible, de corriger la façon de vivre qu’elle avait choisie. »
Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes , 2005
« Il n’y a pas d’innocents. Seulement différents degrés de responsabilité. »
La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette__ , 2005
« Les mecs pouvaient être grands comme des maisons et bâtis en granit, mais leurs couilles étaient toujours au même endroit. »
La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette , 2005
« Personne ne peut éviter de tomber amoureux, dit-il. On a peut-être envie de le nier, mais l’amitié est sans doute la forme la plus fréquente de l’amour. »
La Reine dans le palais des courants d’air , 2005