Crédit image : Statue de Vercingétorix, Aimé Millet. Crédit photo : Myrabella
Originaire des Arvernes, Vercingétorix est passé à la postérité pour avoir résisté au grand stratège militaire Jules César. En effet, refusant l’invasion romaine, Vercingétorix appelle les autres peuples gaulois à l’insurrection. Avec sa technique de la terre brûlée, il met les troupes romaines en difficulté, remportant même une victoire à Gergovie en -52, en restant dans l’oppidum (fortifications). Et si dans la ville de Bibracte, fort de son succès, Vercingétorix se fait confirmer le commandement général auprès des chefs gaulois, il se fait prendre à son propre piège à Alésia. Réfugiés dans l’oppidum pour échapper à César qui a brusquement fait volte-face, les Gaulois sont prisonniers du stratège romain qui fait bâtir une double ligne de fortifications, empêchant tout Gaulois de sortir et tout secours de venir les sauver. C’est donc un Vercingétorix affamé qui donne sa reddition. César l’emmènera lors de ses campagnes militaires, l’exhibant en trophée, puis jusqu’à Rome, où il ne sort de son cachot que pour assister au triomphe de César en -46. Le Sénat ordonnera son exécution cette même année.
Bataille de Gergovie (-52) Bataille d’Alésia (-52)