Auteur
Walter Scott
Biographie

Walter Scott est né à Édimbourg, dans une famille bourgeoise. Peu de temps après sa naissance, il tombe gravement malade et devient quelque temps paralysé. Il en gardera des séquelles puisqu’il boitera toute sa vie et qu’il sera toujours de santé précaire. Aussi se tourne-t-il vers l’étude et la lecture, encouragé par sa mère et sa tante, qui l’initient à la poésie, la littérature et l’écriture.
Sous l’influence de son père, il commence des études juridiques, que sa santé complique. Il réussit cependant à devenir avocat. Mais il s’est également pris de passion, pendant ses études, pour le folklore écossais et pour l’histoire. Il publie quelques recueils de poésie qui sont très bien accueillis.
En 1797, il se marie avec Margaret Charlotte Carpenter, dont il aura cinq enfants.
Peu à peu, Walter Scott délaisse son métier de greffier pour se consacrer de plus en plus à l’écriture. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il travaille de plus en plus et achève de s’user la santé. Il meurt en 1832, après un bref voyage en Italie censé lui redonner des forces.

Bibliographie sélective

Waverley - (1814)
Rob Roy - (1817)
Ivanhoé - (1819)
Le Château périlleux - (1831)

Œuvre

Le premier roman de Walter Scott, Waverley, paraît de façon anonyme. Son succès est immédiat, si bien que Scott arrête d’écrire de la poésie et décide de se consacrer au roman. Paraissent ensuite Rob Roy, puis Ivanhoé, en 1819, qui est son plus grand succès.
Ses romans et sa poésie sont marqués par le folklore écossais, ainsi que par les paysages et la culture de cette terre. Avec Ivanhoé, il puise dans l’histoire de l’Angleterre du XIIe siècle, véritable roman historique qui sera suivi de nombreux autres.
On peut considérer que Walter Scott est l’un des précurseurs du genre du roman historique, voué à un grand avenir. Il a également donné une légitimité littéraire à tout un fonds folklorique.

Citations

« Les peintres parlent de la difficulté d’exprimer plusieurs passions à la fois sur une même figure ; il n’est pas moins difficile pour les moralistes d’analyser la combinaison des motifs qui deviennent les mobiles de nos actions. »
Waverley , 1814

« Quoique les montagnards écossais eussent longtemps refusé de se soumettre aux lois du royaume, et qu’ils eussent vécu dans un état de fière et turbulente indépendance, la cruauté et l’injustice qui dictèrent la proscription du clan des Mac-Grégors ne font pas honneur au gouvernement qui sanctionna un acte aussi barbare. »
Rob Roy , 1817

« Rébecca ne perdit pas de temps pour faire transporter le malade dans leur demeure provisoire, et se mit à examiner et à bander les blessures de ses propres mains. Les jeunes lecteurs de romances et de ballades romantiques se rappelleront sans peine que, dans ces siècles obscurs, comme on les appelle, les femmes étaient initiées aux mystères de la chirurgie, et que souvent le vaillant chevalier confiait le soin de ses blessures à celle dont les yeux avaient encore plus profondément blessé son cœur.
Ivanhoé , 1819

« Les rébellions de ce peuple obstiné ressemblent absolument aux vains efforts du cerf lorsqu’il est blessé : le pauvre animal devient de plus en plus faible, plus il cherche à se défendre, jusqu’à ce qu’enfin la main de la mort rende toute tentative inutile »
Le Château périlleux , 1831