Auteur
Yasmina Reza
Biographie

Fille d’un ingénieur iranien et d’une violoniste hongroise, Yasmina Reza étudie le théâtre et la sociologie à l’université de Nanterre.
Elle écrit pour le théâtre et ses pièces sont traduites et jouées dans le monde entier. C’est notamment le cas pour sa pièce « Art », qui fut un succès international.
En 2006, elle observe la campagne de Nicolas Sarkozy, qu’elle suit à travers ses déplacements, et en tire un livre, L’Aube le soir ou la nuit, enquête politique. Bien que Yasmina Reza soit essentiellement un auteur de théâtre, elle s’ouvre à d’autres genres, récit, roman, et essai.

Bibliographie sélective

« Art » - (1994)
Le Dieu du carnage - (2007)
Heureux les heureux - (2013)
Babylone - (2016)

Œuvre

Le théâtre de Yasmina Reza parle du monde contemporain, de façon lucide et pessimiste, mais avec un humour toujours présent et qui est sa marque de fabrique.
Auteur saluée par la critique et accueillie par le public, elle reçoit en 1987 le prix Molière pour sa pièce Conversation après un enterrement, puis en 1995 pour « Art ».
Elle étend son domaine d’action en 2008, lorsqu’elle met elle-même en scène sa nouvelle pièce, Le Dieu du carnage, avec notamment Isabelle Huppert.
En 2009, elle réalise un film, Chicas, adapté de sa pièce Une pièce espagnole, avec André Dussolier et Emmanuelle Seigner.

Citations

« En réalité, je ne supporte plus aucun discours rationnel, tout ce qui a fait le monde, tout ce qui a été beau et grand dans ce monde n’est jamais né d’un discours rationnel. »
« Art » , 1994

« - Tu ne t’intéresses pas à la peinture contemporaine, tu ne t’y es jamais intéressé. Tu n’as aucune connaissance dans ce domaine, donc comment peux-tu affirmer que tel objet, obéissant à des lois que tu ignores, est une merde ? »
« Art » , 1994

« Être heureux, c’est une disposition. Tu ne peux pas être heureux en amour si tu n’as pas une disposition à être heureux. »__
Heureux les heureux , 2013

« Ce ne sont pas les grandes trahisons, mais la répétition des pertes infimes qui est la cause de la mélancolie. »
Babylone , 2016