Le registre comique a pour but de faire rire et de divertir. Il permet de dédramatiser une situation angoissante et peut aussi permettre de faire des critiques efficaces.
On y retrouve principalement des effets de chute, de rupture, de l’ironie et beaucoup de jeux de mots et de situations.
Ce registre est présent dans tous les genres littéraires, mais particulièrement au théâtre.
Il ne faut pas oublier qu’il peut y avoir plusieurs types de registres dans une même œuvre.
Il peut y avoir plusieurs registres littéraires dans une même œuvre.
« Harpagon :
Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.
Au voleur ! Au voleur ! À l'assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ! On m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent ! Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête ! Il se prend lui-même le bras. Rends-moi mon argent, coquin ! … Ah ! c'est moi. »
L’Avare , 1668
Jean-Baptiste Poquelin ditMolière
« MONSIEUR JOURDAIN :
Madame, ce m’est une gloire bien grande, de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d’avoir le bonheur, que vous ayez eu la bonté de m’accorder la grâce, de me faire l’honneur, de m’honorer de la faveur de votre présence : et si j’avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel… envieux de mon bien… m’eût accordé… l’avantage de me voir digne… des…
DORANTE :
Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n’aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d’esprit. »
Le Bourgeois gentilhomme , 1670
Jean-Baptiste Poquelin ditMolière