La bobine d’inductance est utilisée dans les circuits électriques et électroniques. Elle est composée d’un fil enroulé sur lui-même formant des spires, le tout ayant la forme d’un cylindre. La bobine d’inductance peut être désignée par bobine, self ou inductance. Un des symboles utilisés dans les schémas électriques est le suivant :
En réalité, elle se présente sous différentes formes, dans différents boîtiers, selon son utilisation et ses propriétés.
L’inductance notée L, est mesurée en henry (H).
Dans le cas d’un courant circulant dans une bobine, le champ magnétique créé est dépendant du nombre de spires, de sa longueur, de sa section, ainsi que de son noyau (l’espace à l’intérieur des spires qui peut être ferromagnétique ou laissé vide).
La forme particulière de la bobine fait que ce champ magnétique induit un « autre » courant dans cette bobine, d’où l’appellation de self inductance.
Ce courant induit a pour propriété d’être proportionnel à la variation du courant initial, et de s’y opposer. Autrement dit, la bobine d’inductance va présenter une résistance proportionnelle aux variations de courant. Cependant en régime établi, cette résistance sera nulle.
Concrètement, le courant établi dans la bobine présentera un certain retard et une inertie lors de sa diminution.
Une application répandue est donc de lisser, voire de bloquer, les variations de courant trop brusques qui peuvent se produire dans un circuit.
Visualisation du champ magnétique créé par la bobine
- Le circuit est composé d’un générateur de courant, branché à une inductance en série avec une résistance. Placer un aimant (ou une boussole) dans l’axe de la bobine, là où le champ magnétique est le plus intense.
- Faire varier l’intensité. L’aimant étant sensible aux champs magnétiques, celui-ci sera attiré ou repoussé, dépendant de la face qu’il présente à la bobine.
- En alimentant le dispositif précédent avec un courant alternatif, le champ magnétique changera de sens en même temps que le courant, faisant tourner la boussole sur son axe.