Cours : L’empathie, moteur de la fraternité

Égoïsme, altruisme, bienveillance

L’égoïsme, c’est l’attitude de quelqu’un qui pense uniquement à lui.

Exemple

La maîtresse a donné l’autorisation d’utiliser un ballon de rugby pendant la récréation. Ali s’occupe de récupérer le ballon, mais refuse qu’un ou une autre camarade joue aussi avec. Son attitude est égoïste.

À retenir

L’égoïsme est une attitude qui ne favorise pas la fraternité.
La personne égoïste ne semble pas vouloir faire des efforts pour aller vers les autres. Cette attitude ne permet pas d’entretenir des liens.

Être égoïste tout le temps peut être néfaste aussi pour l’élève qui adopte cette attitude, car les camarades de son école pourront décider de s’éloigner de lui, puisqu’ils ne se sentiront pas considérés.

L’altruisme, c’est l’opposé de l’égoïsme. Quelqu’un d’altruiste aime beaucoup partager des moments avec les autres et s’intéresse à leur bien-être : il leur prête des objets personnels et il essaie de les aider.

La bienveillance est très proche de l’altruisme. Quelqu’un de bienveillant est toujours à l’écoute des autres. Il fait attention à ce que l’« autre » peut faire ou penser, et peut même essayer de le protéger.

À retenir

L’altruisme et la bienveillance font parties de la fraternité.
Lorsqu’on veut bien vivre ensemble, au sein d’un groupe social, comme une classe ou une association, ce sont des attitudes à privilégier.

L’empathie

À retenir

L’empathie, c’est la capacité qu’on a de se mettre à la place de quelqu’un et d’essayer de comprendre ce qu’il ressent.

• Quand on fait preuve d’empathie, on se soucie de l’autre : l’empathie fait donc également partie de la fraternité. Elle permet d’avoir de bonnes relations avec les autres.

Avoir de l’empathie permet de comprendre les émotions de l’autre, que ce soit de la joie, de la peine ou de la colère par exemple.
Ainsi, on peut aussi voir si l’un de nos amis ne va pas bien.

Exemple

Je constate qu’un de mes camarades de classe s’isole un peu. Je remarque qu’il a l’air en colère. Je fais preuve d’empathie : je le laisse se calmer, et je peux éventuellement aller le voir gentiment pour le rassurer. Je ne le provoque pas et je ne me moque pas de lui. Moi aussi, quand je suis en colère, j’ai parfois du mal à le cacher et j’ai besoin de temps pour me calmer.

Grace à l’empathie, on peut aussi éviter des problèmes très graves, comme le harcèlement.

Exemple

• Je constate que l’un de mes amis est très triste et semble avoir peur.
• Quelques indices me font penser qu’il est peut-être embêté par d’autres personnes.
• Je peux jouer un rôle important :
  – en allant le voir pour savoir comment il va et peut-être l’encourager à en parler avec un adulte,
  – en allant signaler mon inquiétude à un adulte.
• Grâce à mon intervention, on va peut-être découvrir un harceleur et les adultes de l’école vont pouvoir gérer le problème.

Les désaccords

Parfois, dans un groupe, des disputes éclatent parce qu’on n’est pas d’accord. On peut tous avoir des avis différents, mais il est important de respecter le point de vue de l’autre. En échangeant, on peut être amené à nuancer son avis.

Ça marche aussi avec les envies d’activités !

Exemple

Un samedi, Naïma et sa sœur Louise vont à la plage.
Naïma a envie de jouer aux raquettes de plage.
Louise a envie de jouer avec le cerf-volant.

• Après la discussion, les deux sœurs vont finalement jouer quelques instants avec les raquettes puis aussi un petit moment avec le cerf-volant.

À retenir

L’empathie permet de développer la fraternité.
La fraternité est une valeur qui est très importante dans l’école ou même dans la vie. Il faut savoir s’entraider, coopérer et respecter les autres.