La comédie au XVIIe siècle : L'École des femmes, Molière
Repères : La comédie au XVIIe siècle
Repères : La comédie au XVIIe siècle
- La comédie au XVIIe siècle est largement influencée par ses origines. Depuis l’Antiquité, le but de la comédie est de faire rire ou sourire le spectateur. Mais elle constitue également un moyen de dénoncer les travers de la société comme dans L’Avare, où Molière critique l’avarice .
- La comédie de cette époque est également influencée par la farce du Moyen Âge, genre comique qui exste depuis l’Antiquité.
- Jusqu’alors, la farce était le genre comique populaire tandis que la comédie en vers était réservée aux bourgeois. Molière va bouleverser cet ordre en ajoutant des éléments de la farce à la comédie classique en vers.
- À ces deux influences s’ajoute celle de la Commedia dell’arte, genre du XVIe siècle venant d’Italie. Les comédiens deviennent de véritables professionnels capables d’improvisations. Ils sont masqués, les schémas comiques sont élaborés au préalable et les personnages sont récurrents tels que Pierrot, Arlequin ou encore Colombine.
- Molière se montre fidèle à la tradition en alliant la comédie antique, la farce et la Commedia dell’arte. Mais son génie réside dans sa capacité à dépasser des modèles en créant son propre style.
- Pour provoquer le rire, la comédie du XVIIe siècle s’appuie sur divers procédés comiques :
- le comique de gestes ;
- le comique de situation ;
- le comique de mots ;
- le comique de caractère.
Un exemple de comédie du XVIIe siècle : L’École des femmes
Un exemple de comédie du XVIIe siècle : L’École des femmes
- L’École des femmes est la première grande comédie de Molière. Elle connaît un succès immédiat. Le thème du cocu est emprunté à la farce, mais la pièce est aussi une comédie de mœurs à travers le thème de l’éducation des jeunes filles.
- Molière place au cœur de cette pièce la question de la femme et de son éducation. Sous couvert du rire, il aborde des sujets graves et les expose à la vue de tous afin de donner à chacun la possibilité d’y réfléchir.
- Pour l’auteur, le théâtre est donc le miroir de la société : il est l’occasion de rire mais aussi de remettre en question les fondements et les usages de la société de son époque.