L'aventure comme obligation : le roman de piraterie
- C’est à partir du XVIIIe siècle que les romanciers s’inspirent du pirate pour en faire un héros de roman d’aventure.
Le pirate : un personnage fascinant
Le pirate : un personnage fascinant
- L’île au trésor est un roman de Robert Louis Stevenson publié en 1883.
- Le narrateur livre une description physique du pirate Long John Silver. On peut le voir grâce à plusieurs éléments :
- le champ lexical (ici du corps et de l’allure) ;
- des adjectifs qualificatifs, qui permettent d’apporter des précisions sur les noms qu’ils complètent ;
- des adjectifs péjoratifs et mélioratifs ;
- dans la description de Long John Silver, ils sont mélangés, ce qui permet d’offrir un portrait contrasté du pirate, il n’est pas uniquement effrayant ou laid, il apparaît aussi comme un personnage sympathique.
- des comparaisons, qui permettent au lecteur de mieux se représenter le personnage de Long John Silver.
- Le narrateur donne aussi un aperçu de la personnalité du pirate à travers ses manières.
- Le portrait de Long John Silver ne correspond pas au cliché du pirate terrifiant. S’il en possède certes quelques aspects traditionnels comme la jambe coupée, il est aussi sympathique et pique la curiosité du lecteur.
- Le lecteur est fasciné par le personnage du pirate parce qu’il est étrange mais aussi parce qu’il mène une vie pleine d’aventures et de danger.
L’aventure dans le roman de piraterie
L’aventure dans le roman de piraterie
- Les Clients du Bon Chien Jaune est un roman d’aventures et de piraterie de Pierre Mac Orlan paru en 1926. Il s’inspire de L’Ile au trésor de Stevenson.
- Cet extrait est un épisode de piraterie. Les pirates rusent afin de piéger un navire marchand.
- Les pirates sont présentés comme des criminels cruels. Ils sont armés et font preuve de violence en jetant l’équipage du navire marchand à la mer.
- Le narrateur utilise des comparaisons effrayantes qui laissent entendre le jugement du narrateur envers ses complices. Il est horrifié face à ses actions commises de sang-froid.
- L’expression « sang-froid » révèle la cruauté des pirates qui n’éprouvent aucune émotion ni aucun remord à tuer un homme.
- Le lecteur ressent de la peur à la lecture de cette scène.
- En s’identifiant au héros, le lecteur craint pour sa vie s’il reste parmi les pirates.
- Le héros prend part à ces actes criminels mais on voit via tous les termes utilisés qu’il les condamne. Il juge ses complices.
- Cette aventure parmi les pirates est effrayante et ne fait pas rêver le lecteur.
- Les pirates sont fascinants et intriguent le lecteur, leur vie faite de danger et d’action attire et peut aussi faire rêver.
- Il ne s’agit pas de héros auxquels le lecteur souhaite s’identifier car ils sont aussi effrayants et repoussants.