La science, source de désillusion et d’inquiétudes
La science créatrice de l’horreur
La science créatrice de l’horreur
- La science et ses progrès semblent n’avoir aucune limite. Mais une question éthique doit se poser : ce n’est pas parce que l’Homme a les moyens techniques de réaliser quelque chose qu’il doit le faire.
- Le roman de Mary Shelley Frankenstein ou le Prométhée moderne (1818) en est un exemple.
- L’auteure y raconte les aventures du professeur Frankenstein, un passionné de sciences qui réussit à créer une créature se rapprochant de l’humain, véritable exploit scientifique.
- Mais lorsque la créature s’éveille, au lieu de ressentir de la fierté, le professeur est effrayé : il semble prendre conscience de ce qu’il a fait.
- Sa conscience morale semble s’éveiller en même temps que sa créature.
- Le narrateur fait un portrait effrayant de la créature monstrueuse.
- Le professeur est tellement choqué par la vision de ce qu’il a créé qu’il ne peut plus regarder la créature et doit s’isoler.
- S’il s’agit bel et bien d’un exploit, la créature n’en reste pas moins monstrueuse et le scientifique est désemparé face aux éventuelles conséquences.
Les dérives de la science dans la société
Les dérives de la science dans la société
- Le Meilleur des mondes est un roman d’anticipation dystopique d'Aldous Huxley, paru en 1932.
- Les romans d’anticipation dystopiques sont destinés à prévenir le lecteur des risques que pourrait courir la société.
- Aldous Huxley décrit dans son roman une société entièrement régie par la science : le hasard de la nature y est éliminé et les individus sont sélectionnés et conditionnés avant même leur naissance grâce à la science.
- Ce conditionnement prive les hommes de leur liberté puisqu’ils n’agissent plus que par réflexes.
- Le but de ce conditionnement est économique.
- Les hommes ne sont que des pantins entre les mains des dirigeants et des scientifiques.
- Cette toute puissance de la science sur les esprits est inquiétante, et le portrait de la société que dessine Huxley est effrayant.